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Israël-Shalit : oui, mais… sera la réponse d’Israël au Hamas si...
Par Mati Ben-Avraham | IsraelValley
Article mis en ligne le 22 décembre 2009

C’est donc une réponse positive, mais assortie d’une condition impérative que le Premier ministre, Binyamin Netanyahou, chargera le négociateur allemand de transmettre au Hamas. La condition porte, soit sur l’accueil à Gaza d’un groupe de terroristes originaires de la Cisjordanie, soit sur leur expulsion vers un pays étranger.

La transaction globale comprend, elle, la libération, dans un premier temps, de 450 détenus, dont quatre poids-lourds du terrorisme palestinien, commanditaires d’attentats qui ont coûté la vie à 150 Israéliens : Ibrahim Hamad, ex-commandant de la branche armée du Hamas ; Abdallah Bargoutti ; Abbas Sayed et Ahmed Saadate, ancien chef du PFLP, planificateur de l’assassinat du ministre du Tourisme Re’havam Zeevi. Dans un deuxième temps, seront libérés 500 détenus, en geste de bonne volonté vis-à-vis du président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.

Il a fallu à Binyamin Netanyahou déployer des trésors d’argumentation pour convaincre les trois ministres hostiles à la transaction (Begin, Lieberman, Ayalon) à lever leur opposition et accepter la formule du oui, mais… Les trois étaient du reste soutenus par le patron du Mossad, Meir Dagan, et le président du Conseil National de Sécurité (et proche du Premier ministre) Ouzi Arad, qui n’ont pas ménagé leurs critiques quant au principe même de la transaction.

Par contre, aussi bien le chef d’état-major, le général Gaby Ashkénazi, que le directeur général du Shabbak, Yuval Diskin, ont plaidé en faveur de la transaction.

Reste que rien n’est encore joué. La décision intervenue au terme de quatre longues séances de travail n’a aucun poids juridique. Il appartient à présent au cabinet en charge des affaires politico-sécuritaires de se prononcer. Ou que le Premier ministre fasse l’impasse sur le cabinet pour demander au gouvernement de trancher. En résumé : un oui, mais, si… pour le moment.


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