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L’irrationalité de la critique d’Israël
Par Alain Rajchman
Article mis en ligne le 6 mai 2004

La critique systématique d’Israël mène à l’absurde. Le Président Jacques Chirac et tous ceux qui s’étaient empressés de s’opposer au plan de désengagement d’Ariel Sharon viennent de nous offrir une belle démonstration du caractère souvent irrationnel de leurs critiques.

Quand le vote du Likoud met fin à la perspective d’un démantèlement des implantations de Gaza et de celles prévues en Cisjordanie, il aurait été logique que ceux qui se sont opposés au plan Sharon se réjouissent de ce résultat. Un lecteur de Desinfos.com a rapporté le malaise évident de Bernard Guetta (France Inter) sur le thème « faut-il s’en réjouir ou le regretter ? ». Les contorsions du journaliste éclairent toute l’absurdité de la critique systématique portée à l’encontre de l’Etat juif et de ses dirigeants.

Pris dans ses contradictions et alors que le quartet se reprend en qualifiant le plan de désengagement comme une occasion rare dans la recherche de la Paix au Proche-Orient, Bernard Guetta ne peut s’en sortir que par la mauvaise foi. Sur une radio de grande écoute, Bernard Guetta se livre à un procès d’intention haineux contre le Premier Ministre israélien qui ne peut vouloir la paix. Emporté dans la critique des « ambitions cachées » d’Ariel Sharon, le chroniqueur de France Inter va jusqu’à justifier le recours au terrorisme.

Je vous laisse juge : « Le droit international étant bafoué, les Palestiniens seraient fondés à ne pas déposer les armes et pourraient continuer à justifier le recours au terrorisme en disant qu’ils utilisent les seuls moyens à leur disposition ». L’emploi du conditionnel lui permet de suggérer sans affirmer, mais la violence des mots demeure.

L’irrationalité de la critique d’Israël mène à l’entretien de la haine d’Israël. L’épisode du plan de désengagement illustre un attachement sans borne à une hostilité irréversible à l’encontre de toute initiative venant d’Israël. Bernard Guetta s’interroge pour savoir si le « raté » de Sharon profitera ou pas au camp de la Paix ou de la guerre ? En tout cas, les mots qu’il prononce pour répondre à cette question ne sont pas des mots de paix.



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