Le chef d’état-major Gaby Ashkenazi s’est exprimé ces dernières semaines, lors de conversations privées, en faveur de la relance des négociations diplomatiques avec la Syrie.
En effet, les milieux de la défense font pression ces dernières années pour la reprise des négociations avec la Syrie, et les propos tenus par Gaby Ashkenazi en sont un exemple. Selon un responsable ayant participé à une des réunions, Ashkenazi soutient que l’intérêt stratégique d’Israël est que la Syrie se désengage de l’axe extrémiste mené par l’Iran. « La Syrie n’est pas perdue », aurait déclaré Ashkenazi, avant d’ajouter : « Assad n’est pas un homme religieux, il a été éduqué en Occident. Il pourrait finir par se joindre aux forces modérées ». A la différence d’autres dossiers, sur ce propos Ashkenazi et Ehud Barak sont du même avis.
Par ailleurs, des responsables politiques font savoir que le Premier ministre Binyamin Netanyahu examine la possibilité que la France prenne la place de la Turquie pour assurer la médiation entre Israël et la Syrie. Le bureau du Premier ministre démentait hier les informations selon lesquelles Netanyahu aurait transmis un message à Bachar Assad dans lequel il accepterait de se retirer du Golan.