Le représentant des Nations Unies en Irak, Lakhdar Brahimi, vient de déclarer au sujet de l’escalade des tensions en Irak qu’Israël est « le plus grand poison de la région ».
Cette déclaration officielle a fait l’objet des correctifs d’usage par Kofi Annan, mais les paroles de haine de Lakhdar Brahimi demeurent. « Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose ! » dit le dicton. C’est ce « quelque chose » d’insidieux que l’on voit s’installer et qui fait écho à une campagne destinée à renverser l’alliance du mal au bénéfice du couple « Bush-Sharon » présenté comme maléfique. C’est exactement ce que fait Monsieur Brahimi lorsqu’il évoque, tout comme le Nouvel Observateur cette semaine, les responsables politiques américain et israélien comme les « incendiaires » du Proche-Orient et du monde.