Pyongyang, plaque tournante du marché de la prolifération
Du correspondant du Figaro à Pékin
Article mis en ligne le 6 avril 2009
Les astucieux bricoleurs nord-coréens ont su s’approvisionner auprès de la Russie, de la Chine et du Pakistan, avant d’exporter leur savoir-faire vers la Syrie, la Libye, l’Iran et d’autres. Au commencement, le programme balistique nord-coréen doit beaucoup aux scientifiques doués de l’ex-Union soviétique. Dès la fin des années 1970, l’URSS fournit des missiles tactiques à Pyongyang. Les experts estiment cependant que les premiers Scud B lui auraient été donnés par l’Égypte en 1976