Des sources palestiniennes affirment ce vendredi que les pourparlers pour la libération de Guilad Shalit seraient quasiment achevés. Ehoud Olmert aurait accepté de libérer les 450 terroristes exigés par le Hamas, dont de nombreux assassins, en échange du jeune soldat israélien détenu à Gaza depuis juin 2006.
D’après des informations publiées par le quotidien Haaretz, la finalisation de l’accord est retardée à cause de l’exigence israélienne d’expulser à l’étranger une partie des terroristes libérés. Cette mesure viserait principalement les terroristes impliqués dans des attentats meurtriers.
De leur côté, les dirigeants terroristes du Hamas réclament que tous les détenus libérés soient autorisés à retourner en Judée-Samarie ou à Gaza. “Nous sommes prêts à attendre encore un an s’il le faut”, a affirmé un porte-parole du mouvement islamiste terroriste.
Ceci en dépit du fait qu’il semble évident que le Hamas n’obtiendra jamais autant de concessions de la part du gouvernement de Binyamin Netanyahou. Les proches du chef du Likoud ont toutefois révélé que le nouveau Premier ministre a l’intention de maintenir Ofer Dekel à son poste de responsable du dossier Shalit si les pourparlers au Caire ne sont pas achevés avant son entrée en fonctions. Ces derniers ont également précisé que Binyamin Netanyahou est constamment informé par Ehoud Olmert de l’état des pourparlers mais qu’il n’est pas impliqué dans les négociations.
Les membres du comité pour la libération de Guilad Shalit poursuivent pour leur part leur vaste campagne destinée à accentuer la pression sur Ehoud Olmert. Une nouvelle manifestation s’est déroulée vendredi matin devant le domicile du Premier ministre en présence de Yoël Shalit, le frère du soldat enlevé. Les manifestants ont à nouveau exigé du chef du gouvernement sortant de libérer Guilad Shalit avant de céder le pouvoir à Binyamin Netanyahou.
Réactions
Nous avons tous, je l’espère, des enfants ou des neveux et nièces que nous aimons par dessus tout, ou des filleuls, ou des cousins.
S’ils se trouvaient entre les mains d’assassins comparables aux nazis, ne demanderions nous pas à ceux qui nous gouvernent de faire le maximum pour les sauver ?
Qui d’entre nous aurait le courage d’appuyer sur le bouton qui mettrait fin à la vie, peut être dans d’atroces conditions, de nos enfants ?
Nous n’avons pas la culture du martyr qui nous permettrait de sacrifier les nôtres sur l’autel du Moloch palestinien.
Il faut avoir confiance dans les décisionnaires de l’état d’Israël ; ils n’ont jamais laissé un crime impuni, celui-ci ne le sera pas. Ceux qui ont du sang israélien sur les mains, ceux qui raptent et assassinent nos enfants, paieront un jour leurs méfaits, j’en suis certaine.
Guitl