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Abdou, 14 ans : Bombe humaine d’Arafat
Par Jean Tsadik © Metula News Agency
Article mis en ligne le 25 mars 2004

Comme ils n’arrivent plus à tuer des Israéliens et que cela les met hors d’eux, les organisations de Palestiniens armés envoient maintenant leurs enfants se faire exploser parmi les nôtres.

Pas les successeurs de Yacin, cette fois, mais les exécutants des ordres de Yasser Arafat, le bras armé de son mouvement, les Brigades des Martyrs d’Al-Aqsa. Pour une fois, la scène apocalyptique a été filmée et elle est si violemment non humaine et si scoopy à la fois, que même les télévisions de Chirac n’ont pas eu l’audace de ne pas la montrer.

Bombe humaine à quatorze ans. Palestinien de Palestine. Hussan Bilal Abdou, dit Abdou, fait la queue devant le barrage de « Hawara », au sud de Naplouse, à vingt mètres des soldats israéliens. Soudain il sort de la file et ses vêtements anormalement enflés attirent l’attention des gardes.

Pendant qu’ils visent l’enfant de l’extrémité de leurs fusils, les autres Arabes se dispersent en courant. Les soldats ordonnent à Abdou de s’arrêter et de lever les mains, tandis qu’ils se protègent derrière des murs.

Ils amènent un robot sur la scène, qui s’approche de l’adolescent et pointe son canon pour le tenir en joue. Cent paires d’yeux regardent à distance un bout de route presque vide d’Israël avec, au milieu, une machine qui tient un jeune homme en respect. Les soldats demandent à Abdou d’enlever sa chemise. Lentement. Sans risquer le moindre geste brusque qui activerait la machine, la manœuvre découvre la ceinture de huit kilos et des clous, pour aggraver les blessures et augmenter le nombre de morts, dont les hommes d’Arafat ont enceint tout le corps du gamin.

Un instant Abdou semble hésiter à commettre l’irréparable. Les soldats l’en dissuadent, ils lui disent qu’ils vont l’aider à cesser d’être une bombe humaine. Mais le gilet de l’islam triomphant est solidement maintenu par des rubans adhésifs. Il n’était pas prévu qu’Abdou l’enlève avant d’arriver au paradis et d’être accueilli par soixante-dix vierges nymphomanes. C’est comme cela que les recruteurs du Fatah ont appâté l’adolescent, en lui promettant ce que dans sa société tarée il ne peut qu’imaginer en fantasmes, une éternité de relations sexuelles.

Ils lui ont aussi donné cent Shekels, soit environ vingt Euros.

Maintenant il est là, à moitié nu, incapable de s’éloigner de la mort. Abdou sanglote en direction des militaires : « Je ne veux pas mourir, ce truc va sauter, je ne sais pas comment l’enlever ! » Un artificier juif le calme, il confie au robot une grande paire de ciseaux, que celui-ci amène fidèlement à Abdou. Très lentement, il lui dit comment couper sa gangue, avec des précautions infinies.

Abdou, 14 ans, bombe humaine d’Arafat


Le cocon tueur s’ouvre finalement, l’enfant le confie à la machine qui va le faire exploser un peu plus loin, à l’écart de la route. Abdou est en jeans, il s’avance vers le démineur qui lui a sauvé la vie ; celui-ci recouvre le jeune shahid d’un anorak de Tsahal, beaucoup trop grand pour Abdou et qui l’engloutit jusqu’aux chevilles. Le soldat pose une main chaleureuse sur l’épaule du garçon et ensemble, ils se dirigent vers les enquêteurs de l’armée qui les attendent à faible distance.

Ils apprendront qu’Abdou n’est pas un enfant misérable. Son père est un riche commerçant de Naplouse. Sa mère, Tamam, prétend qu’il a été manipulé. Ses frères, qu’il était un peu demeuré, ce qui n’est pas du tout l’avis des enquêteurs. Selon eux, Abdou, bien qu’effectivement embobiné par ses recruteurs, était consentant et conscient de ce qu’il entreprenait.

Sami el-Soudi affirme que qu’Abdou était nul en classe et que les démarcheurs du Fatah lui ont promis qu’il deviendrait un héros et que cela rachèterait largement ses mauvaises performances scolaires.

Pour le Dr. Saïd Zidani, le président de l’association palestinienne des droits de l’homme, c’est de la folie. Il affirme que les médias et les dirigeants qui ont poussé Abdou à l’assassinat de civils par autodestruction devraient être poursuivis. Il faudrait que quelqu’un dise à de Villepin et à Chirac, au Monde qui ne consacre rien à l’événement dans sa livraison virtuelle de ce jour - bonjour Mouna, son amie, comment vont Sua sa femme et Leila sa groupie ? - de même que Libé et le Figaro, que le commandant militaire du shahid Hussam Bilal Abdou est bien connu de tous, et qu’il s’appelle Yasser Arafat.

Il faudrait également que quelqu’un rappelle à ces gens que, selon la législation internationale, à laquelle ils se réfèrent à tort et à travers, l’envoi d’un terroriste-kamikaze mineur afin d’assassiner des gens sélectionnés en regard de leur foi et de leur nationalité constitue un crime caractérisé contre l’humanité.

Les images de ce massacre évité, ayant traversé à son tour l’embargo sur les images en provenance d’Israël, aura un impact correctif partiel sur l’opinion publique occidentale. La morale de cette histoire, c’est que, contrairement à ce qu’en a dit Charles Enderlin, les soldats d’Israël n’ont pas pour occupation de tirer sur les petits Mohamed, que, en contradiction de ce qu’en a montré Thuillier, les petits Mohamed ou les Abdou ne se contentent pas de donner des coups de pieds contre les barrières et que, pour terminer, les militaires israéliens sont plus enclins à donner leurs vestes aux enfants venus pour les tuer, qu’à prendre du plaisir à leur tirer dessus.

Ce film montre la distance colossale entre la vérité factuelle et ce qu’ils ont voulu vous faire croire.



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