Israël a rouvert mardi ses points de passage frontaliers avec la bande de Gaza, permettant aux journalistes étrangers et aux approvisionnements limités d’entrer dans l’enclave contrôlée par le Hamas. Suivant un ordre donné par le ministre de la Défense, Ehud Barak, des dizaines de camions chargés d’aides humanitaires et de biens de première nécessité devraient entrer dans la bande de Gaza pendant la journée, a rapporté le service d’information Ynet.

Le feu vert a été donné lundi, a précisé Ynet, ajoutant que les journalistes étrangers sont également autorisés dans la zone palestinienne pour la deuxième fois en cinq semaines depuis le 4 novembre.

La dernière ouverture des terminaux remonte au 4 décembre, alors qu’Israël a permis aux journalistes et aux travailleurs humanitaires internationaux d’entrer dans cette enclave, en levant une interdiction contestée durant un mois.

La frontière entre Israël et Gaza est fermée depuis le 4 novembre, date à laquelle l’armée israélienne a tué six hommes armés du Hamas lors d’une opération à l’intérieur de l’enclave palestinienne et à laquelle le Hamas a répondu avec des roquettes.

Depuis la reprise des violences entre les deux parties, qui avaient respecté tous deux une trêve négociée par l’Egypte pour cinq mois, des roquettes ont été tirées sur le sud d’Israël quasi quotidiennement, et une dizaine de militants palestiniens ont été tués, ce qui suscite la crainte de voir l’effondrement de l’accord de cessez-le-feu.

Cependant, malgré la récente escalade de violence, l’armée israélienne a reçu l’ordre de maintenir une politique de restriction, et ne lance que quelques opérations contre les tireurs de roquettes, a rapporté mardi le quotidien local Ha’aretz.

Les officiels israéliens ont déclaré que l’Etat hébreu souhaite maintenir et renouveler la trêve, alors que le Hamas a fait savoir que le groupe compte renégocier les termes du cessez- le-feu.