Suite au Sommet de Sharm el-Sheikh le 9 novembre dernier, le Quartet a réaffirmé dans son rapport de conclusion son soutien au processus bilatéral actuel entre Israël et l’Autorité Palestinienne*, sans intervention internationale et selon le rythme défini par les 2 parties elles-mêmes.

Israël et l’Autorité Palestinienne ont souligné cependant le rôle concret du Quartet pour, outre son soutien, son aide dans les aspects politiques et économiques, notamment pour aider l’Autorité Palestinienne à bâtir des institutions, une économie viable et une réforme sécuritaire.

Le Quartet a réitéré que le soutien au leadership palestinien était conditionné aux 3 exigences posées par la communauté internationale (non recours au terrorisme, reconnaissance d’Israël, acceptation des accords antérieurs), ainsi que sur le démantèlement des infrastructures terroristes, y compris l’arrêt de l’incitation à la haine et à l’intolérance.

Tsipi Livni a déclaré que les intérêts à long terme d’Israël ne pourront être obtenus que par le dialogue et un accord global avec ses voisins. La ministre israélienne des Affaires étrangères a réitéré qu’un Etat palestinien devait voir le jour, en insistant sur le fait que ce ne devait pas être un Etat terroriste.

* Depuis la conférence d’Annapolis le 27 novembre 2007, un travail commun a permis d’établir plus de 10 comités conjoints et de s’attaquer non seulement aux sujets centraux, mais aussi à des sujets nécessaires pour faire de la solution de 2 Etats une réalité. « Sans minimiser les différences et les obstacles qui demeurent, les représentants des deux parties partagent l’avis que les négociations actuelles sont substantielles et prometteuses, et qu’elles ont réussi à mettre en place une structure solide de négociation pour de futures avancées. »