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La « ferme » de Noam Federman évacuée
Israel-infos
Article mis en ligne le 26 octobre 2008

La police a arrêté dans la nuit de samedi à dimanche, lors du démantèlement de la « ferme » appartenant à l’activiste ultranationaliste bien connu des services de sécurité, Noam Federman, trois personnes, parmi lesquelles un adulte, qui a attaqué un agent des forces de l’ordre, et deux jeunes filles, qui ont gravement endommagé une voiture de police. Des militants d’extrême droite ont par ailleurs brûlé des pneus, détérioré des voitures et vandalisé des maisons appartenant à des palestiniens, avant d’attaquer à coups de pierres les hommes chargés de détruire la maison, bâtie illégalement, par Noam Federman, il y a plus de dix ans, à proximité de Kyriat Arba.

Peu après les faits, une vive polémique a éclaté dans tout le pays lorsque sur les ondes de Galei Tsahal (la radio de l’armée), un partisan de Federman et défenseur de l’idéologie du « Grand Israël » a déclaré, au nom du groupe qu’il représente : « Nous souhaitons aux militaires de Tsahal d’être abattus par leurs ennemis, nous les maudissons, nous leur souhaitons de devenir, tous autant qu’ils sont, des Guilad Shalit, qu’ils soient tués, égorgés, car c’est ce qu’ils ont mérité ».
Le ministre de la Justice, Daniel Friedman, a immédiatement appelé le gouvernement, « et ses services juridiques », à prendre « toutes les mesures nécessaires contre ceux qui expriment leur intention de s’attaquer à nos soldats après l’évacuation de la ‘ferme’ de Ferderman ».

Le Premier ministre démissionnaire, Ehud Olmert, a pour sa part indiqué : « J’ai demandé aux ministres de la Défense et de la Sécurité intérieure d’agir tout de suite contre les auteurs de ces propos », avant de préciser : « La place des gens qui parlent ainsi est en prison ».

Haïm Ramon, le vice-Premier ministre, a de son côté souligné que « si un arabe avait appelé, à la radio, à perpétrer un attentat contre nos forces, il serait déjà derrière les barreaux depuis bien longtemps, et c’est très exactement ce qu’il faut faire avec les juifs radicaux des Territoires ».
Le rabbin et député Michaël Melchior (Meimad, gauche sioniste) a quant à lui violemment dénoncé les « points de peuplement illégaux qui se multiplient sur les collines de Judée-Samarie » et qui constituent, selon lui, « des repères de fanatiques qui essayent de détruire les valeurs humanistes dont est porteuse la tradition du judaïsme ».

« J’exprime très clairement mon soutien aux forces de l’ordre », a-t-il ajouté, « que j’appelle à poursuivre la lutte contre les poches de sauvagerie qui émergent dans ces régions ».

Politique

Tibi soutient Livni

Le député arabe Ahmed Tibi (Raam/Taal), a déclaré, dimanche, que sa formation politique soutient la décision de la dirigeante de Kadima, Tzipi Livni, qui après avoir échoué dans ses tentatives de constituer un nouveau gouvernement, a annoncé au président de l’Etat hébreu, Shimon Pérès, son intention d’organiser de nouvelles élections.
«Nous sommes tout à fait prêts à une telle éventualité», a souligné Tibi, «et de surcroît, nous sommes convaincus qu’en cas d’élections, notre formation en ressortira considérablement renforcée, pour devenir la principale force politique arabe dans le pays».


Autorité palestinienne

"Match historique"

Alors que les grands quotidiens palestiniens, comme Al-Qods et Al-Ayam, parlaient dans leur édition de dimanche du «match historique» qui devait opposer, dans la soirée, l’équipe nationale palestinienne à son homologue jordanienne, au stade Al-Husseini de Ram, à l’est de Jérusalem - le président de la «Fédération Internationale de Football Association» (FIFA), le suisse Joseph Sepp Blatter, a également déclaré, dimanche matin, que cette rencontre constituera un «moment historique» qu’il honorera de sa présence. De nombreuses personnalités du monde arabe seront également dans les tribunes
«Il s'agit du premier match international à domicile de la Palestine depuis sa reconnaissance par la FIFA, il y a 10 ans ; jusqu'alors la Palestine, qui ne disposait pas d'un terrain aux normes internationales, jouait ses matches en dehors de son territoire, en Jordanie ou au Qatar», pouvait-on lire sur le site Internet de la FIFA, qui précisait encore : «Une pelouse artificielle aux normes internationales a été installée, une des tribunes a été agrandie, l’autre entièrement construite, et les aménagements nécessaires en terme de voirie, d'évacuation des eaux ou de drainage ont été effectués, le but étant que la Fédération palestinienne puisse disposer d'un centre technique complet pour la préparation des équipes nationales, ou pour pouvoir dispenser des cours d'entraîneurs et d'arbitres».


Etranger

Ahtisaari : "Reconnaître le Hamas comme interlocuteur"

Le lauréat du prix Nobel de la Paix 2008, Martti Ahtisaari, a déclaré que la «communauté internationale peut avoir honte», car elle n’a jamais été capable de «trouver une issue politique et pacifique» au conflit israélo-arabe.
Ahtisaari s’est demandé «comment pouvons-nous affirmer, d’année en année, que nous essayons de parvenir à un dénouement de la question moyen-orientale, alors que très concrètement, nous ne faisons rien du tout ?».
L’ancien président finlandais a par ailleurs appelé les Etats occidentaux à reconnaître le Hamas comme interlocuteur potentiel.
Ahtisaari, qui est âgé de soixante et onze ans, a été récompensé «pour ses efforts importants, sur plusieurs continents et sur plus de trois décennies, visant à résoudre des conflits internationaux», comme l’avait annoncé le Comité Nobel à Oslo, avant d’ajouter : «Ces efforts ont contribué à un monde plus pacifique et à la 'fraternité entre les nations', dans l'esprit d'Alfred Nobel, car tout au long de sa vie adulte, que ce soit en tant que haut fonctionnaire et président finlandais ou dans une fonction internationale, souvent liée aux Nations unies, Ahtisaari a travaillé pour la paix et la réconciliation».

Chavez menace Rosales

Vive indignation dans les milieux de l’opposition vénézuélienne : le président Hugo Chavez menace de «faire emprisonner» le gouverneur de Zulia, autrement dit son adversaire politique, Manuel Rosales.
Selon Chavez, ce dernier, qui doit se présenter, la semaine prochaine, aux élections de la mairie de Maracaibos, la deuxième ville du pays, est à la tête d’un «complot» visant à «l’éliminer».
Dans un style qualifié de «typiquement stalinien» par ses opposants, Chavez a notamment déclaré : «J’ai décidé de transformer ce type en prisonnier, car il n’est plus concevable qu’il se maintienne dans ses fonctions, dans la mesure où il fait partie de ceux qui voudraient me voir mort».
Considéré comme l’un des rares gouverneurs vénézuéliens qui ne sont pas «chavistes», Rosales avait soutenu le coup d'état de Pedro Carmona, en 2002, contre Chavez.



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