Le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) a souligné lundi que l’actuel cessez-le-feu dans la bande de Gaza ne devrait pas être prolongé par un seul mouvement palestinien, comme le Hamas. Ce dossier a été évoqué alors que la trêve de six mois entre le Hamas et Israël, obtenue sous le parainage égyptien, va toucher à sa fin en décembre.

« Le FPLP appelle à la discussion de ce dossier (l’extension) dans le cadre des factions palestiniennes », a déclaré un important responsable du FPLP à Gaza, Kayed al-Ghoul.

Le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, est montré du doigt pour avoir accepté et imposé le cessez-le-feu sans consultation avec les autres formations politiques.

L’accord de trêve visait à réduire les sanctions imposées par Israël à Gaza après la prise de ce territoire par le Hamas en 2007.

Le pacte, qui a pris effet le 19 juin dernier, prévoit qu’Israël assouplisse son blocus sur Gaza et arrête ses opérations militaires, en échange d’un arrêt des tirs de roquettes palestiniens contre lui.

M. al-Ghoul a déploré que la trêve « n’est pas dans l’intérêt de notre peuple », et qu’elle « sert plus le gouvernement israélien que le peuple palestinien ».

Il a affirmé que son mouvement s’opposera à une trêve à long terme avec Israël tant que celui-ci continuera d’occuper les territoires palestiniens.

Depuis la prise de contrôle de Gaza par le Hamas, les militants palestiniens ont lancé, presque quotidiennement, des attaques à la roquette contre le sud de l’Etat hébreu, qui a riposté à son tour par un blocus resserré sur ce territoire.