A la veille du dialogue national qui aura lieu le 16 septembre, à l’invitation du président libanais, des combats ont éclaté dans et autour du camp palestinien d’Aïn El-Heloui, au sud du Liban.

Les accrochages ont éclaté après une tentative d’assassinat qui a visé un activiste de Jund Al-Cham, un groupuscule radical très lié aux Services syriens. Les combats se sont répandus dans les quartiers du camp palestinien qui vivait déjà sous haute tension. Les différentes parties utilisent des lance-roquettes et des armes légères et moyennes.

Il ne fait aucun doute que ces violences, qui succèdent à l’assassinat d’un responsable druze, la semaine dernière, au lendemain de l’annonce de la reprise du dialogue demain, et après la série d’explosions de la nuit dernière, visent à mettre en échec le dialogue national, d’autant plus que celui-ci doit se consacrer aux armes du Hezbollah que le parti chiite refuse d’en débattre.

Depuis plusieurs jours, le parti de Hassan Nasrallah et ses alliés, comme Michel Aoun, réclament l’élargissement du dialogue à tous les mouvements politiques, y compris microscopiques, dans une tentative de noyer le dossier de l’armement. En vain. La présidence de la République a limité à 14 le nombre des parties invitées, les mêmes qui avaient participé aux négociations du Qatar en mai dernier, et qui avaient signé les accords de Doha consécutif au coup de force du Hezbollah à Beyrouth.

MediArabe.info