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Réunion interlibanaise à Paris du 14 au 17 juillet
Article mis en ligne le 3 juillet 2007
dernière modification le 5 juillet 2007

L’émissaire français Jean-Claude Cousseran, a annoncé mardi à Beyrouth que la réunion interlibanaise de Paris, destinée à renouer le dialogue après plus de sept mois de crise politique, se tiendrait du 14 au 17 juillet. « La réunion aura lieu le 14, 15, 16 et 17 juillet en présence de deux représentants de chaque partie et de Bernard Kouchner, qui tentera de jouer un rôle de modérateur et facilitateur entre les parties libanaises », a-t-il déclaré à la presse à l’issue d’un entretien avec le Premier ministre Fouad Siniora.

La date précise de la réunion que l’on annonçait à la mi-juillet n’était pas auparavant connue.

M. Cousseran, arrivé mardi à la mi-journée pour des entretiens préparatoires à cette réunion qui doivent se prolonger jusqu’à mercredi, a ensuite rencontré le président du Parlement Nabih Berri.

Il doit s’entretenir avec des représentants des différentes factions libanaises, y compris le Hezbollah.

Le diplomate, qui a notamment été à Beyrouth, Jérusalem, Damas et Téhéran, a déclaré qu’il ne rencontrerait pas le président de la République Emile Lahoud « car il n’a pas participé aux séances de dialogue » national organisées par M. Berri avec les 14 principales personnalités politiques libanaises.

Ce sont des représentants de ces personnalités qui participeront à conférence de la Celle Saint-Cloud, en région parisienne, a-t-il ajouté en précisant que la réunion a pour but « d’aider à rétablir la confiance entre les Libanais ».

Il s’est refusé à aborder les sujets traités, précisant que les « parties libanaises », décideraient du contenu de leurs échanges.

L’organisation de cette conférence, évoquée depuis plusieurs semaines, a pour objectif de renouer le dialogue entre le gouvernement Siniora appuyé par l’Occident et l’opposition dirigée par le Hezbollah, allié de la Syrie et l’Iran.

Cette crise politique et institutionnelle, sans précédent depuis la fin de la guerre civile en 1990, a éclaté en novembre 2006 avec la démission de cinq ministres chiites et d’un chrétien, membres de l’opposition.

Elle pourrait encore s’aggraver dans les semaines à venir, à l’approche de l’élection présidentielle prévue le 25 septembre.

Au Liban, le président est élu par le Parlement, et, faute d’accord notamment sur la composition d’un gouvernement d’union, l’opposition menace de ne pas participer au scrutin, voire de former un « second gouvernement » parallèle.

La dernière tentative extérieure de médiation, menée par la Ligue arabe en juin, a été infructueuse.

« Le raidissement de dernière minute de la part de l’opposition a fait échouer la mission de la Ligue arabe et la solution n’est plus entre les mains des Libanais mais des puissances étrangères qui soutiennent l’un ou l’autre camp », avait alors déclaré un diplomate arabe qui a requis l’anonymat.

Un député du Hezbollah, Hassan Houballah, avait rejeté la responsabilité de l’échec de la médiation sur Washington : « Les Etats-Unis ont poussé le pouvoir libanais à refuser la formation d’un gouvernement d’union nationale, qui est une revendication essentielle de l’opposition car pour elle c’est l’unique planche de salut », avait-il déclaré



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