« M. Sharon n’a pas manqué aussi hier, dans la foulée des paroles qu’il a prononcées, de louer les positions du gouvernement français » face à l’antisémitisme, a-t-il expliqué.
Le chargé d’affaires de l’ambassade d’Israël à Paris, Jacques Revah, a estimé lundi qu’il y avait « de quoi être surpris » par le tollé soulevé par les propos d’Ariel Sharon sur l’antisémitisme en France car, selon lui, le Premier ministre israélien n’a fait que rappeler « la raison d’être d’Israël ».
« Il n’y a rien de nouveau à rappeler la raison d’être d’Israël, qui est d’accueillir des juifs de France au moment où ils décideront de le faire, s’ils décident de le faire », a déclaré Jacques Revah sur France-Inter. « C’est leur libre choix ».
Selon le chargé d’affaires à l’ambassade d’Israël, « il y a de quoi être surpris à moins qu’on sorte les parole de M. Sharon de leur contexte ».
« M. Sharon n’a pas manqué aussi hier, dans la foulée des paroles qu’il a prononcées, de louer les positions du gouvernement français » face à l’antisémitisme, a-t-il expliqué.
Jacques Revah a enfin affirmé qu’interrogé sur la situation en France, le Premier ministre israélien « a répondu sur l’antisémitisme partout à travers le monde en disant : "Je fais appel aux juifs du monde entier et aussi aux juifs de France", en rappelant la raison d’être d’Israël, c’est-à-dire que le jour où un juif décide de vivre en Israël, les portes lui sont ouvertes »