Le président syrien Bachar al Assad a exclu mardi de renoncer à ses relations avec l’Iran. Cette rupture était la condition fixée par Israël à la poursuite des négociations indirectes entamées avec Damas.La Syrie entend entretenir des « relations normales » avec Téhéran tout en poursuivant ses discussions avec Israël en vue de la restitution du plateau du Golan, a déclaré le chef de l’Etat à une délégation de parlementaires britanniques, selon une source proche des discussions.
« Il a clairement fait savoir que toute idée d’y renoncer n’était pas raisonnable », a-t-il ajouté.
« Si Israël pouvait remettre en question les relations de la Syrie avec l’Iran, alors la Syrie pourrait remettre en question celles d’Israël avec d’autres Etats, notamment les Etats-Unis », a-t-il encore dit, selon cette source.
Le gouvernement israélien a fait savoir à plusieurs reprises que les négociations entamées par l’intermédiaire de la Turquie ne pourraient aboutir tant que la Syrie n’aura pas pris ses distances avec l’Iran.
Il a en outre sommé Damas de rompre ses liens avec le Hezbollah libanais et le Hamas palestinien, deux mouvements également soutenus par l’Iran.