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La porte-parole du ministère des Affaires étrangères a fait des déclarations sur la rencontre inter-libanaise et a répondu à des questions
Points de presse - Ministère des Affaires étrangères
Article mis en ligne le 10 juillet 2007

Une rencontre inter-libanaise se tiendra au Château de la Celle Saint-Cloud les 14, 15 et 16 juillet. La rencontre commencera à 15h30 le samedi 14 juillet et sera clôturée le lundi 16 juillet à 10 heures par une conférence de presse. Elle rassemblera des représentants des forces politiques associées au dialogue national libanais ainsi que de la société civile. Les débats, sous l’impulsion du ministre, seront centrés sur le nécessaire renforcement de l’Etat libanais.

Il ne s’agit ni d’une conférence régionale ou internationale, ni d’une session de dialogue national sur le modèle de celui qui avait été initié en 2006, même si les forces invitées sont les mêmes.

Il y aura sur place un lieu où on peut travailler éventuellement et donner rendez-vous à des participants ?

Je ne peux pas vous dire aujourd’hui le lieu de la conférence de presse. J’espère pouvoir vous le préciser en tout début de semaine. La réunion elle-même n’est pas ouverte à la presse.

Il y aura au début des travaux un tour images, puis il y aura la conférence de presse du ministre le 16 juillet à 10h00.

Allez-vous diffuser la liste des participants à la réunion ?

Nous ne pouvons pas le faire aujourd’hui parce que nous ne l’avons pas.

Est-ce que les invités vont être logés sur place ou dans les hôtels à côté ?

Les invités seront dans un ou plusieurs hôtels.

Est-ce que ce sera accessible ?

Il y aura un dispositif de sécurité important. Nous vous donnerons plus de détails quand nous connaîtrons exactement tous les lieux.

Le fait que la presse soit un peu exclue du château, n’est-ce pas une certaine défiance à l’égard de la presse et notamment des correspondants de la presse étrangère à Paris ?

Il ne faut pas parler de défiance à l’égard de la presse. Vous savez parfaitement à quel point la situation au Liban est délicate. Nous avons dit, le ministre l’a dit dès le début, que cette rencontre, qui devait être utile, était informelle.

La conférence de presse finale vous rendra compte de ce qui s’est passé. Il y a des moments pour tout. Il y a des moments où il faut que les parties se parlent entre elles. Il y a des moments où elles doivent le faire sous les yeux du public.

Ce serait une erreur de dire qu’il s’agit de défiance vis-à-vis de la presse.

Qui va régler la note ? Est-ce que c’est la France qui invite ?

Oui, c’est la France.

Vous dites qu’il y a une conférence de presse. Il y a toujours un décalage entre ce que vous donnez et ce que nos rédactions apprennent. Cela a été le cas pour l’énoncé des participants.

Nous faisons ce que nous pouvons. Je vous donne les informations que j’ai. Lors de la conférence de presse qui aura lieu immédiatement après la fin des travaux, le ministre vous donnera toutes les informations que vous souhaitez et répondra à toutes vos questions.

Concernant le format de la conférence, est-ce que l’on peut avoir des détails ? Est-ce que ce sont des séances plénières ?

Il est prévu des séances plénières, la première dès le premier après-midi. Il y aura des dîners, des déjeuners, des pauses, des rencontres informelles bilatérales. L’objectif est que les gens se parlent, qu’ils puissent discuter entre eux comme ils le souhaitent.

La France veut que la réunion informelle soit la plus inclusive possible. On a l’habitude d’avoir un interlocuteur principal. Est-ce une mesure de succès d’avoir 14 ou 15 personnes sur le podium pour la conférence de presse ? Est-ce uniquement M. Kouchner qui va nous rendre compte de ce qui s’est passé, car nous aimerions avoir aussi l’occasion de dialoguer avec les participants.

Il est prévu pour l’instant que c’est M. Kouchner qui rende compte des discussions. Nous vous donnerons après le détail des participants, des présents. Vous connaissez d’ailleurs les représentants des 14 formations politiques qui sont invitées.

L’objectif de cette réunion est que des discussions aient lieu et que ce soient des discussions utiles, qui permettent encore une fois d’aider au bon fonctionnement des institutions, de la vie politique libanaise. Ce ne sont pas des pourparlers, nous n’attendons pas un accord. Il faut être conscient que c’est un événement un peu atypique dans notre vie diplomatique. Ce n’est pas une conférence internationale. Le ministre qui en a eu l’initiative utilise d’ailleurs le mot rencontre. C’est une rencontre informelle, c’est cela l’objectif.

Au départ vous avez parlé d’une vingtaine de personnes. Si on inclut la presse libanaise, il y aura une quarantaine de personnes.

Je ne crois pas avoir donné de chiffre. Ce qui est vrai, c’est que nous avons demandé à chacune des formations politiques de désigner deux représentants et qu’il y a par ailleurs des représentants de la société civile. Nous arrivons donc à une quarantaine de personnes.

Tout le monde va participer ?

Les invités participeront évidemment à toutes les sessions. Ils participeront aux discussions. Nous souhaitons qu’ils discutent entre eux. L’idée d’associer la société civile vise à stimuler la réflexion. C’est un événement particulier que justifie la situation particulière du Liban.

Il y a les 14 forces libanaises qui ont été présentes pendant le dialogue national. On peut comprendre le choix de ces 14 forces libanaises. Mais comment expliquer le choix des cinq représentants de la société civile. Comment la France les a-t-elle choisis ?

M. Cousseran, qui connaît très bien cette région, s’est rendu au Liban à la demande du ministre pour voir sur place les personnalités qui pouvaient être retenues pour stimuler la réflexion.

S’il y a 14 partis politiques qui viennent du Parlement, il y a deux représentants par parti, cela fait déjà 28, plus cinq, nous sommes déjà à 33, plus l’entourage, ce qui fait 40.

Cela devrait faire une quarantaine de personnes. L’idée est que c’est un format restreint.

Sur le renforcement de l’Etat libanais. La France a-t-elle une vision sur cette question ?

Ce que nous voulons, c’est discuter, réfléchir. Nous avons dit, quand le Premier ministre libanais est venu la semaine dernière à Paris, à quel point nous soutenions son gouvernement, à quel point nous le soutenions dans sa démarche politique. L’objectif de cette rencontre est de permettre des discussions pour réfléchir au renforcement de l’Etat libanais.

Laissons les discussions se tenir. Nous pourrons en discuter après.

M. Kouchner va présider les débats, sera-t-il meneur des débats ? Y aura-t-il des idées qui seront présentées aux participants ?

Il sera l’animateur des débats. Les discussions se feront de façon extrêmement informelle. Nous ne pouvons pas vous dire aujourd’hui ce qui va être dit, ce qui va être fait. Laissons la réunion se tenir.

Dans le cadre de cette rencontre inter-libanaise, est-il prévu que M. Sarkozy reçoive les délégations ?

Pas à ma connaissance.

Est-ce que la question du Hezbollah pose problème ?

La question du Hezbollah ne pose pas problème. Le Hezbollah est un acteur de la vie politique libanaise, qui doit s'intégrer au jeu politique et renoncer à la violence.



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