Eli Harel avait une trentaine d’années lorsqu’il a été envoyé au Liban en 2006 pour combattre le Hezbollah. Aujourd’hui, Harel a 50 ans et il est prêt à se réengager dans l’armée pour combattre. “Il y a des pièges partout”, a déclaré Harel à Reuters. “Les gens sortent des tunnels. Il faut être constamment vigilant, sinon on meurt.” Harel vit à Haïfa et affirme que le maire a récemment exhorté les habitants à stocker de la nourriture et des médicaments en raison du risque croissant d’une guerre totale.
Comme le Hamas, le Hezbollah dispose d’un réseau de tunnels pour transporter les combattants et les armes. Ses combattants s’entraînent également depuis plus d’une décennie auprès des forces du président syrien Bashar al-Assad