Selon le Maariv, qui cite des sources sécuritaires israéliennes, l’objectif des Iraniens est de saboter la houdna qu’Abou Mazen œuvre à instaurer.
Le Président de l’Autorité palestinienne, qui séjourne depuis quelques jours dans la Bande de Gaza, a déclaré hier que l’accord pour un cessez-le-feu qu’il négocie avec les organisations palestiniennes est maintenant à portée de la main.
Mais au ministère israélien de la Défense, on s’inquiète des efforts systématiques des Iraniens pour torpiller les efforts d’Abou Mazen.
Les activistes du Hezbollah inondent la Bande de Gaza d’appels à perpétrer des attentats, et Téhéran a considérablement augmenté le « tarif » qu’il paie pour des attentats.
En Israël, on suit cette évolution avec inquiétude, et on fait valoir que « l’Iran doit savoir que son immixtion destructrice dans la région lui en coûtera ». « Il serait inconcevable que Téhéran continue à agir en toute impunité », dit-on à Jérusalem.
D’autre part, ajoute le Maariv, lors de la réunion spéciale du gouvernement qui s’est tenue hier à Sdérot, le chef d’état-major général Moshé Yaalon a souligné qu’il « surveille la conduite de la Syrie » - parce qu’elle aussi déploie ses efforts pour contrecarrer les efforts d’Abou Mazen.