Les récents attentats terroristes font craindre aux forces de sécurité qu’Israël ait à faire face à un nouveau soulèvement populaire. En effet, jeudi dernier, dans l’implantation de Bat Ayin, un Palestinien a tué un garçon de 13 ans à la hache. Deux jours plus tard, une jeune Bédouine a tiré sur des gardes frontières dans le Néguev et une série d’attaques au bulldozer a eu lieu à Jérusalem ces derniers mois.
Tous ces attentats seraient l’Å“uvre de terroristes isolés qui n’appartenaient pas à un réseau développé.
Aussi, une multiplication de jets de pierres et de bombes incendiaires sur des voitures israéliennes a-t-elle été constatée en Judée-Samarie depuis le début de l’année.
« Les services de renseignement sont efficaces contre les réseaux [terroristes] mais peuvent rarement empêcher les attaques de terroristes isolés », a expliqué dimanche un officier du commandement central de Tsahal.
L’infiltration d’une voiture remplie d’explosifs dans le parking d’un centre commercial de Haïfa et l’attaque à l’arme à feu sur deux policiers de la vallée du Jourdain auraient été commanditées par un réseau d’infrastructure terroriste.
Or, si certaines de ces attaques aboutissent, elles sont difficiles à mettre en place, d’après des responsables de la sécurité. « Tsahal est partout en Judée-Samarie et fournit d’excellents renseignements au Shin Bet [renseignements intérieurs] », explique l’un d’entre eux. « Cela ne laisse pas une grande manÅ“uvre aux groupes terroristes pour nous attaquer. »
Craignant une recrudescence d’attentats à Pessah, Tsahal et la police augmenteront le niveau d’alerte mercredi dans tout le pays.
Pour le moment, le Shin Bet a enregistré 9 menaces d’attentats dans la bande de Gaza et en Judée-Samarie, en plus d’une dizaine d’alerte générales sur d’autres attaques possibles.