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Communiqué de l’Ambassade d’Israël en France - La Barrière de sécurité - Arrêt de la Cour Internationale de Justice
Article mis en ligne le 9 juillet 2004

La Cour internationale de justice (CIJ), sur demande de l’Assemblée générale des Nations Unies - a donné un le 9 juillet un avis consultatif sur les conséquences juridiques de l’édification de la barrière de sécurité

Politisation du Droit international

L’avis juridique de la CIJ n’est pas contraignant, mais il a un retentissement politique.

Tout en reconnaissant le rôle important de la CIJ, Israël regrette la façon dont cette instance est exploitée pour des manœuvres politiques.


Israël, à l’instar de nombreux Etats démocratiques, ne considère pas la CIJ comme un lieu approprié pour traiter de ce sujet. Elle le fait de façon partielle, sans tenir compte du protocole agréé par les deux parties, la Feuille de route, qui traite, elle, dans sa globalité et sa complexité, du conflit israélo-palestinien et demande en premier lieu de faire cesser le terrorisme.

S’il y a besoin d’une barrière, c’est qu’il y a un problème de terrorisme.

Les autorités palestiniennes n’échapperont pas à leurs obligations clairement énoncées dans la Feuille de route, plan de paix promu par le Quartet international, en cherchant dans les instances internationales des façons de les contourner.

Violations palestiniennes

En outre, l’Autorité palestinienne a violé systématiquement tous les accords qu’elle a signés et a de surcroît encouragé et financé le terrorisme. La construction de la barrière entre la Cisjordanie et Israël est devenue la dernière extrémité pour protéger une population visée délibérément par les terroristes, après l’échec de toutes les autres solutions. La barrière est une réponse au terrorisme.

Barrière : les réalités derrière le mythe

La barrière est une mesure défensive, le devoir d’un État de protéger ses citoyens, et un moyen efficace et non-violent de sauver des vies de part et d’autre et de ramener le calme.

Les Conventions de Genève sur le droit de la guerre ne disent pas autre chose : les personnes protégées, c’est à dire les civils, ont droit à une protection particulière.

Or parmi les 1000 victimes du terrorisme palestinien, 75 pour cent sont des civils.

Au Nord de la Samarie, depuis que la clôture est devenue opérationnelle mi 2003, elle a réduit le nombre d’attentats-suicide de plus de 90 pour cent, et par conséquent le nombre de victimes - tant israéliennes que palestiniennes - de 82 pour cent.

L’efficacité de la barrière en terme de vies sauvées a largement fait ses preuves.

Arrêt de la Cour Suprême d’Israël (30 juin 2004)

Les décisions du Gouvernement israélien ainsi que le récent arrêt de la Cour Suprême d’Israël montrent, s’il en était besoin, qu’Israël n’a pas besoin d’avis pour mettre en œuvre les principes de justice et d’équilibre entre sécurité de la population israélienne et bien-être de la population palestinienne. Entre ne pas mourir et vivre correctement.


Israël se préoccupe vivement, et depuis le début, de l’impact humanitaire sur les habitants palestiniens, consultant la population locale pour le tracé, indemnisant, replantant des arbres, rétablissant le réseau d’eau etc. les cas échéants. Et bien sûr laissant la possibilité à chacun de faire appel près la Cour Suprême de toute décision.

La Cour Suprême israélienne, dans son arrêt du 30 juin 2004, précise qu’elle ne remet aucunement en cause le principe de la clôture de sécurité, mais se limite à son rôle, non politique, qui consiste à préserver les droits des uns et des autres, même quand sont dans la même balance le droit de ne pas être lésé et le droit de vivre.

Ce moyen ne fait pas partie du champ politique, et ne détermine aucun changement ni sur le statut de la terre et de ses habitants, ni sur les accords définitifs devant intervenir ente les Israéliens et les Palestiniens.

Israël est un Etat de droit et ses plus hauts représentants, du Premier ministre au Ministre de la Défense, se sont engagés à respecter les décisions de la Haute Cour israélienne.

La paix et la sécurité ne se feront pas à New York ou à la Haye, mais au Proche-Orient où les dirigeants israéliens et palestiniens peuvent et doivent prendre des décisions courageuses, dialoguer et appliquer les accords déjà signés.



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