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Omar Alghabra : le casting pro-sharia, pro-Hezbollah, pro-Hamas, pro-Arafat de Justin Trudeau
Hélène Keller-Lind
Article mis en ligne le 19 décembre 2015
dernière modification le 22 décembre 2015

Omar Alghabra a été nommé le 2 décembre 2015 “ Secrétaire parlementaire du ministre des Affaires étrangères (Affaires consulaires)” canadien. Les Secrétaires parlementaires jouant un rôle essentiel, note le Parlement d’Ottawa. Or, d’origine syrienne, né en Arabie saoudite, devenu canadien après son arrivée au Canada à l’âge de dix-neuf ans, ce député Libéral, proche de longue date de Justin Trudeau, nouveau Premier ministre du Canada, est un Islamiste pro-sharia, pro-Hezbollah, pro-Hamas et pro-Arafat, entre autres prises de positions inquiétantes. Un casting alarmant...

Une “success story” à la canadienne

Le 19 octobre 2015 Omar Alghabra, candidat du Parti Libéral canadien pour la circonscription de Mississauga Centre, municipalité de plus de sept cents mille habitants, dont plus de 62% d’immigrés, 16,4 % d’entre eux identifiés comme musulmans, sixième ville du Canada, était élu au Parlement
. Située en Ontario, dans la banlieue de Toronto, cette circonscription réélisait celui qui fut déjà député de Mississauga de 2006 à 2008, avant de perdre les élections une première fois. Cette fois, l’ancien maire, Hazel McCallion, femme d’affaires proche des Libéraux, à la tête de la ville pendant près de quatre décennies lui avait donné un sérieux coup de pouce. Mais il disposait aussi d’un solide ancrage local.

Dans son discours de remerciement à ses électeurs, le nouveau député retraça à grands traits son parcours canadien méritant, commencé en 1989. Né en Arabie saoudite de parents syriens, il est arrivé de Syrie à l’âge de dix-neuf ans, “sans famille, sans amis, sans argent”, étudia, vécut de petits boulots. Venant d’un pays “où il n’y a pas de droits démocratiques, il n’y a pas de droits civiques, il n’y a pas d’état de droit” il disait avoir apprécié d’autant plus cette seconde élection à la Chambre des Communes. En dépit de tout ce qui peut être négatif dans une campagne électorale, concluait-il sous les applaudissements, il a pu “redécouvrir le véritable sens du mot amour”.

On aurait pu mettre “All you need is Love” des Beatles en sous-titre. On comprend que cela ait eu de quoi séduire...

Omar Alghabra ne rappela pas, ce que tout le monde sait à Mississauga : il est ingénieur, titulaire d’un MBA, conseiller politique de Justin Trudeau, chef du Parti Libéral devenu Premier ministre du Canada le 4 novembre 2015. Par ailleurs, selon Al-Jazeera ils sont amis longue date et en 2013 “Omar Alghabra aida à recruter plus de douze milles volontaires dans le pays pour qu’ils travaillent pour la campagne” que menait alors Trudeau. Cela renforce les liens. Le media qatari citait Omar Algrabra pour qui le patron du parti Libéral “ représente et porte en lui les valeurs qui sont non seulement en phase avec mes valeurs, mais l’énergie et les idées nouvelles que cherchent les Canadiens”. Cette identité de valeurs s’avère très problématique dès lors que l’on découvre ce que sont celles d’Omar Alghabra...

Même si ce parcours d’un petit immigré devenu député reste une réussite exemplaire, belle “success story” à la canadienne lui ayant offert la possibilité d’agir au niveau politique.

On découvre d’ailleurs une partie de ce que sont ces valeurs d’Omar Alghabra à propos d’Al-Jazeera. En effet, celui-ci avait milité en son temps pour que soient levées des restrictions imposées par le Canada à la chaîne de télévision des Frères Musulmans. En 2004, dans un article du Globe and Mail celui qui était alors Président de la Fédération Canado-Arabe déplorait que “des organisations juives canadiennes aient avancé que Al-Jazeera pouvait être vecteur de haine contre les Juifs au Canada” tout en vantant le professionnalisme de la chaîne. De plus, écrivait-il, si les distributeurs de télévision cablée renonçaient à proposer ce media, “cela affecterait plus de 500,000 Arabes canadiens” à qui serait refusé “le droit à l’information et à des nouvelles non censurées, en violation de l’article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme...”.
Voulait-il dire que, selon lui, les autres médias disponibles au Canada n’étaient pas fiables ? D’autre part, et surtout, chacun connaît la virulence anti-sioniste, voire antisémite d’Al-Jazeera, surtout dans sa version en arabe..- l’antisémitisme d’une présentatrice vedette de la chaîne et de son maître à penser le prédicateur des Frères Musulmans, Qaradawi fut reconnu et condamné par un tribunal français en 2013 -.

Dans ce parcours, il y avait aussi quantité d’autres choses inquiétantes qu’Omar Alghraba ne rappellait pas mais qui ont été rappelées à l’occasion de sa nomination au poste de Secrétaire Parlementaire. Par le journaliste Ezra Levant pour The Rebel Media, par exemple. Il dressait une liste effarante, mais non exhaustive, de ce qui disqualifiait ce personnage pour un tel poste que l’on trouvera ici en anglais-.

"L’éditeur québecois Daniel Laprès, – Éditions Accent Grave- qui
a été conseiller de deux ministres des Affaires étrangères du Canada
connait bien cette fonction de Secrétaire Parlementaire et sait
parfaitement qu’à ce poste on a accès à tous les secrets d’État, tirait..." également la sonnette d’alarme dès le 8 décembre 2015, rappelant, lui aussi, toute une série de faits préoccupants, s’étonnant qu’un tel personnage ait pu obtenir le feu vert des services de sécurité du Canada pour pouvoir être nommé à ce poste... Incompétence de leur part ou pressions politiques, s’interroge-t-il...
À écouter ici – en français - :.

On trouvera ci-dessous un échantillon de ce qui gêne chez ce personnage, avec d’autres exemples significatifs.

“Journée de la Terre de la Palestine” avec comme hôtes d’honneur Laila Ghannam, ardent soutien du terrorisme palestinien, et un portrait d’Arafat

En mars 2015 l’Association Arabe Palestinienne organisait à Mississauga « La Journée de la Terre de la Palestine », l’une des grands messes anti-israéliennes annuelles. En hôte d'honneur Bonnie Crombie
, maire actuel de Mississauga. Qui se décrit, entre autres, comme “Maire de la communauté palestinienne de la ville”, une communauté qui l’a soutenue lors de la campagne municipale, contribuant à son élection. Ce qu'elle rappelait avec effusion ce jour-là
, dans un discours extatique. S’adressant à des centaines de personnes, dont nombre de Palestiniens, elle clamait au micro [“ vous êtes ma famille élargie, nous sommes un peupleOmar Alghabra assistait à cette soirée aux côtés de Bonnie Crombie – en veste bleue, à sa droite -

Il devait bien sûr être au courant du camouflet de Philadelphie, mais surtout du soutien apporté par le Gouverneur au terrorisme palestinien. Sans doute aura-t-il jugé préférable de ne pas en avertir le maire et de faire profil bas...
Le député prit la parole devant le grand chromo décorant la salle où se tenait cette soirée, avec en son centre le Dôme du Rocher et un grand portrait de Yasser Arafat


Arafat, fondateur de Fatah et OLP, mais aussi et surtout chef terroriste :. Un Yasser Arafat très prisé par Omar Alghabra qui, lors du décès du dirigeant palestinien, avait avoué avoir porté le deuil. En effet, l’actuel Secrétaire Parlementaire aux Affaires étrangères était alors à la tête de la Fédération Canado-Arabe, la CAF, qui exprimait à cette occasion sa « peine et ses regrets » dans un communiqué du 11 novembre 2004..

À la tête de l’infréquentable Fédération Canado-Arabe « radicale et antisémite »

Cette CAF, que le nouveau “ Secrétaire parlementaire du ministre des Affaires étrangères (Affaires consulaires)” canadien a dirigée entre 2004 et 2005 mérite qu’on s’y arrête : elle est aujourd’hui reconnue officiellement par les tribunaux canadiens comme étant “ radicale et antisémite”. En 2009, alors ministre canadien de la Citoyenneté et de l’Immigration, Jason Kenney, avait décidé de lui supprimer le million de dollars attribués chaque année en raison des liens entre la Fédération et des organisations terroristes telles que Hamas et Hezbollah, reconnues comme terroristes et antisémites. Bien que n’étant plus à sa tête, Omar Algharba avait critiqué cette décision. La CAF porta l’affaire devant les tribunaux par deux fois et perdit.
Cette position d’Omar Alghraba n’étonnera guère quand on sait qu’en décembre 2002 la CAF avait estimé que l’on ne peut qualifier ni le Hezbollah, ni le Hamas – une émanation des Frères Musulmans – ni le Jihad islamique d’organisations terroristes, alors que le gouvernement canadien venait de le faire, à l’instar d’autres pays dans le monde... Selon elle, le Hezbollah est “un parti politique libanais légitime” - une partie de la vérité - et les deux autres organisations concernées “sont nées de 35 années d’une occupation violente de la Palestine”. Justification du terrorisme...La CAF estimant que le gouvernement canadien ne faisait pas preuve d’équité “en sanctionnant une forme de violence mais en ignorant l’autre”...Et la CAF de déplorer que cette mise à l’index entraverait les collectes “caritatives” faites au Canada, destinées, selon elle, à “aider des familles appauvries en Cisjordanie et à Gaza, dépendant de ces subsides”. Elle dénonçait dans le même temps l’action du B’Nai B’rith, l’accusant de stigmatisation, un phénomène apparu “après les événements du 11 septembre”. Manœuvre connue teintée ici d’antisémitisme et vision partagée alors par le nouveau Secrétaire Parlementaire du ministre des Affaires étrangères du Canada. Qui affirme que Justin Trudeau et lui ont une identité de vues...

La CAF reproduisait également sans commentaires, ni sans rien démentir plusieurs articles dénonçant sa passivité devant les agressions antisémites, sa promotion de la théorie du complot à propos des attentats du 11 septembre ou son organisation de concours adressés à des d’élèves canadiens portant sur “le nettoyage ethnique de la Palestine”.

Les exemples de ce que représente la CAF et de ses “valeurs” sont foison. Comme lorsque, le 23 novembre 2004, alors qu’Omar Alghabra en était Président, la Fédération prenait fait et cause pour un immigrant palestinien illégal qui, après décisions de justice, devait être expulsé du Canada. A cette occasion, la Fédération affirmait dans un communiqué de presse : “Les réfugiés palestiniens ont droit à un statut au Canada... il faut reconnaître que les Palestiniens sont apatrides et que le Canada a le devoir de leur offrir sa protection”. Ce qui fit dire à Jonathan D. Halevi que le Secrétaire parlementaire avait invité le Canada à offrir l’asile à cinq millions de Palestiniens....

De sérieuses inquiétudes déjà lors de sa première election...

Omar Alghraba avait déjà inquiété fin 2005 lorsqu’il reçut l’investiture du parti Libéral pour être candidat pour la circonscription de Mississauga. Il y eut l’affaire des déclarations qui lui avaient été attribuées à tort, semble-t-il, mais furent néanmoins prononcées devant lui, sans qu’il s’en démarque ni ne les condamne, juste après qu’il ait fait un discours de remerciements convenu. Ce que conclut Daniel Pipes après avoir mené enquête. Le Conseiller Khalid Osman avait lors clamé à propos de cette investiture : “c’est une victoire pour l’Islam. L’islam a gagné !...Le pouvoir islamique s’étend dans la politique canadienne”. Des témoins évoquent néanmoins “la tonalité islamiste” de la campagne électorale d’Omar Alghraba les électeurs musulmans ayant été incités, selon eux, à “voter pour le Musulman et à ne pas voter pour l’Infidèle”...

Fin décembre 2005 Daniel Pipes notait que le journaliste Ezra Levant listait cinq exemples montrant que le nouveau député faisait preuve d’un Islam militant, exemples détaillés plus haut. Il ajoutait un sixième point, à savoir la déception exprimée par Omar Algharba lors de l’échec de la tentative faite pour que soit votée l’autorisation de la sharia en Ontario...Daniel Pipes soulignait ensuite que, interviewé par la Jewish Tribune, le député de Missassouga refusait de condamner les attentats suicide, prétendait que le Hamas ne veut pas éliminer Israël, feignait de ne pas savoir que la résolution onusienne 242 appelle au retrait de terres et non de toutes les terres prises par Israël en juin 1967 et affirmait déjà que ses opinions sont partagées par le Parti Libéral aujourd’hui au pouvoir au Canada.

Élu en janvier 2006 Omar Alghraba continua ensuite à faire preuve de positions islamistes, à de nombreuses reprises...Ainsi en avril 2006 une de ses premières interventions en tant que député fut d’écrire à Peter MacKay, alors ministre des Affaires étrangères du Canada, pour lui demander de ne pas couper les fonds versés à l’Autorité palestinienne alors que le Hamas venait de remporter les élections législatives et que le chef terroriste islamiste Ismaël Hanyeh avait formé un gouvernement fin mars...

Toujours en avril 2015 le député assistait au lancement du journal Muslim Free Press
Journal disparu depuis, fondé par le Professeur Imam Syed B. Soharwardy, qui avait alors porté plainte contre deux journaux qui avaient reproduit les caricatures danoises représentant Mahomet. Daniel Pipes rapporte des propos notés par David Ouelette à cette occasion, notamment “ce que font les forces israéliennes est pire que la Shoah” et autres propos scandaleux du même acabit. Plus récemment ce Professeur, à la tête de l’Islamic Council of Canada, comparait Stephen Harper, ancien Premier ministre conservateur du Canada à l’effroyable dictateur ougandais Idi Amin Dada.

Une quantité d’autres raisons disqualifiant Omar Algharba pour son poste de Secrétaire Parlementaire

Tout ceci ne donne qu’un aperçu de ce qui a de quoi inquiéter chez ce personnage. Il y a aussi, par exemple, ses liens avec la sulfureuse Islamic Society of North America, émanation des Frères Musulmans en Amérique du Nord, qui, selon un de ses documents internes, a pour but de détruire la civilisation occidentale de l’intérieur”#. Liens de l’ISNA aussi avec la Jamaat-e-Islami, autre organisation sunnite extrémiste....

Ce parcours double d’Omar Alghabra, ingénieur, député d’une part, mais aussi militant pro-Hamas, pro-Hezbollah, pro-Arafat, pro-sharia, islamiste anti-israélien, voire antisémite, a donc de quoi inquiéter, comme ne peut qu’alarmer son identitée affichée de valeurs avec le Parti Libéral et le nouveau Premier ministre du Canada...

En janvier 2007, en dépit de tout ce qu’on savait déjà, Stéphane Dion, alors chef de l’opposition, aujourd’hui ministre des Affaires étrangères, nommait pourtant le député libéral “Critique Officiel pour la Citoyenneté et l’Immigration”.

Aujourd’hui Omar Alghraba vient d’être promu Secrétaire Parlementaire du ministre des Affaires étrangères (Affaires consulaires), donc en charge de tous les consulats canadiens, un “rôle essentiel” que décrit ainsi le Parlement d’Ottawa : “À la Chambre, le secrétaire parlementaire aide le ministre à demeurer en contact avec les sénateurs et les autres députés. Il assure la liaison au sein du caucus ministériel, surtout en ce qui concerne les affaires émanant des députés. En l’absence du ministre, il peut également être appelé à intervenir durant la période des questions(3). Aussi, lorsque le sujet d’une journée de l’opposition concerne le ministère en question, le secrétaire parlementaire décide généralement des députés qui interviendront(4)http://www.parl.gc.ca/Content/LOP/researchpublications/prb0607-f.htm.

Un personnage dont les positions sont proches de celles d'un islamiste inquiétant, en phase avec des organisations terroristes, peut-il raisonnablement se voir ainsi confier une partie des clefs de la politique étrangère canadienne ?

Casting plus que risqué pour le Canada par Justin Trudeau qui fut enseignant suppléant, entre autres pour des cours d’art dramatique...

1.
Laila Ghannam a comme spécialité d’honorer et de donner en exemple les terroristes palestiniens avec du sang sur les mains, y compris celui de civils, que ces terroristes soient morts, en prison ou remis en liberté. Parmi ceux qu’elle glorifiait en février 2015, en tant que représentante de Mahmoud Abbas : George Habash, fondateur du FPLP, le Sheik Yassin, fondateur du Hamas, Fathi Shaqaqi, fondateur du Jihad Islamique, Abu Jihad, qui fut à la tête de la branche militaire de l’OLP, organisations ayant assasiné des centaines de civils israéliens. Une incitation au terrorisme qu’ignorait une Conseillère municipale de Philadelphie, Maria Sanchez, qui lui avait remis une décoration officielle fin janvier 2015, soit deux mois avant la soirée ontarienne. Alertée par Palestinian Media Watch, Maria Sanchez expliqua avoir été trompée sur la personnalité de celle qu’elle avait honorée, “dénonçant les sentiments attribués au Gouverneur Ghannam”, chantant toutefois les louanges de la population musulmane importante de Philadelphie, dont nombre de “réfugiés palestiniens”, partie non négligeable de son électorat.
Fin février 2015 elle retira cette décoration, Laila Ghanam répliqua en réitérant son soutien au terrorisme et en accusant la Conseillère d’avoir “cédé au terrorisme de l’occupant et lobby sioniste”. Soit un mois avant la soirée en Ontario. Cet incident y serait-il passé inaperçu tout comme le pédigrée scandaleux du Gouverneur ? On doute qu’Omar Alghraba ou les organsateurs de la soirée ait pu l’ignorer. D’autant que, curieusement, mis à part le texte annonçant la soirée,, on ne retrouve pas mention du nom du Gouverneur de Ramallah à l’occasion de cette “Journée de la Terre de Palestine”.
On peut supposer qu’à l’instar de Maria Sanchez, Bonnie Combie devait tout ignorer du soutien militant au terrorisme du Gouverneur...D’autant que, ce soir-là, celle-ci s’exprima en arabe lors d’une courte intervention. Laila Ghannam dit “apporter un message de paix de la Palestine malgré ses souffrances et l’occupation” et évoqua “les arrestations de nombre de jeunes et leur emprisonnement dans les prisons israéliennes, dont personne ne parle”, avant de présenter la troupe de danse assurant la partie spectacle de la soirée.



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