On devrait renommer Mahmoud Abbas, alias Abu Mazen, de son nom de guerre, Pinocchio. Mentir est dans son ADN. Mais cette fois il fait fort : il demande à Israël l’autorisation d’assister aux funérailles de Shimon Peres, l’un des pères fondateurs d’Israël. Autorisation accordée, il ne pouvait en être autrement. Mais les larmes qu’il versera seront une honte : son parti, le Fatah, la télévision officielle palestinienne qu’il contrôle, vilipendent l’ancien Président et Prix Nobel de la Paix de la manière la plus ordurière. Abbas ne sera là que pour un exercice de relations publiques pro domo.
Abbas, président de l’Autorité palestinienne et du Fatah, et non pas « président palestinien » et encore moins « de Palestine » comme on le voit beaucoup dans la presse, a non seulement demandé à Israël l’autorisation de se rendre aux funérailles de Shimon Peres, mais a adressé une lettre de condoléances à la famille de l’ancien Président israélien. Hypocrisie et larmes de crocodiles pour ce dictateur très contesté qui s’accroche à son pouvoir et qui veut se faire bien voir en compagnie des « grands de ce monde » à des fins de propagande pro domo. Peut-être pour redorer son blason très abîmé en interne, certainement pour se faire passer pour un « homme de paix » aux yeux du monde et surtout de ceux qui le financent...Le Hamas l’a tancé pour sa lettre, mais il n’en a cure. Ce qu’elle peut lui rapporter auprès de « la communauté internationale » l’emporte, et de loin.
L’hypocrite et menteur Abbas, qui incite au terrorisme par tous les moyens possibles, s’était déjà fait inviter par François Hollande à la marche anti-terroriste de janvier 2015 à Paris. Un journaliste palestinien avait alors exprimé et expliqué son indignation. Abbas s’était d’ailleurs poussé au premier rang du cortège. Est-ce cela qui avait poussé le Maire de Paris à décider de lui octroyer la plus haute décoration de la Ville et de le qualifier, de manière ridicule et honteuse, « d’homme de paix » ?
Abbas rejoue la même farce sinistre en se faisant inviter à Jérusalem et en ayant le mauvais goût, l’impudence, même, d’offrir de fausses condoléances à une famille dans le deuil. Fausses, en effet, car son parti, le Fatah, et sa télévision officielle chantent un tout autre air, vilipendant honteusement l’ancien Président et Prix Nobel à peine décédé. Vilenies qu’expose l’Observatoire Palestinian Media Watch. Le Fatah poste une caricature hideuse et un « expert » pour PATV, un Arabe israélien, explique que Shimon Peres, un abominable va-t-en-guerre, selon lui, aurait trompé son monde et aurait dû être traduit devant la Cour pénale internationale. Le jour même de la mort de Shimon Peres...
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et la caricature hideuse du Fatah
Sa présence à Jérusalem, en ces circonstances sera une honte mais lui rapportera sans nul doute des dividendes de la part de dirigeants peu scrupuleux et dont on a peine à imaginer qu’ils puissent être si crédules...