À la mi-juillet 2014, la municipalité de Téhéran, sous le maire Mohammad Baqer Qalibaf, s’est mise à appliquer la ségrégation des genres dans ses institutions. Sa décision entre dans le cadre de la lutte de pouvoirs sur le caractère culturel de l’Iran entre le camp idéologique, dirigé par le chef suprême Ali Khamenei et auquel appartient Qalibaf, et le camp pragmatique, mené par le président du Conseil de discernement, Ali Akbar Hachemi Rafsandjani. La question a gagné l’opinion après la divulgation par la presse d’une note secrète émise par la municipalité de Téhéran. Dans ce document, la municipalité demandait à ses hauts fonctionnaires d’interdire aux femmes des emplois de bureau tels que chefs de bureau, secrétaires, dactylos, etc.
La campagne de ségrégation des genres de la municipalité de Téhéran au cœur du débat en Iran
Article mis en ligne le 25 octobre 2014