Amsterdam, 1636. À tout juste trente ans, Rembrandt frôle déjà les sommets de la gloire. Les notables de la ville défilent dans son atelier pour être immortalisés sous son trait vif et délicat. Cette année-là, le maître du clair-obscur exécute une eau forte à l’effigie du rabbin Menasseh ben Israël, l’une des plus grandes figures juives de son temps. L’œuvre témoigne du croisement de deux âges d’or : ceux de la peinture hollandaise et du judaïsme amstellodamois. Elle rend également hommage à un acteur majeur du dialogue judéo-chrétien, dans une Europe encore hostile aux juifs. À notre tour, esquissons le portrait de Menasseh ben Israël !
L’extraordinaire destin de Menasseh ben Israël, ami de Rembrandt, maître de Spinoza, diplomate auprès de Cromwell
Par Ilka Lemberg | JewPop
Article mis en ligne le 8 janvier 2017