Voici un vrai test de la liberté d’expression : Si, au lieu du premier ministre Benjamin Netanyahu, c’était un membre arabe de la Knesset qui était représenté devant le nœud coulant, est-ce que l’affiche serait toujours exposée à l’Académie Bezalel des arts et du design ?
La réponse est claire. En dépit de la déclaration du porte-parole de l’Académie, selon laquelle cela tombe sous un « espace protégé pour la liberté d’expression en Israël » qui permet aux étudiants d’avoir « une discussion critique et créative libre », il n’y a pas de réelle liberté d’expression dans le monde de l’art israélien, parce que certains artistes sont autorisés à afficher leurs œuvres, même si elles ne sont pas nécessairement mieux.
L’effet vénéneux de l’incitation
Par Dror Eydar - israelhayom | Adaptation Mordeh’aï pour malaassot.com
Article mis en ligne le 15 décembre 2016