Gaëlle Rodeville, déléguée générale du Festival international du film d’Aubagne, souhaite faire une mise au point face à l’ampleur que prend la désinformation autour de l’agression du cinéaste israélien, Yariv Horowitz, présent sur le festival avec son film « Rock the Casbah » en compétition internationale
« Nous étions sur place lors de l’agression du réalisateur Yariv Horowitz le jeudi 21 mars à 22h30. Il ne nous appartient pas de juger à qui revient la faute et aucune agression n’est excusable. Mais il convient de rétablir certaines vérités : ce ne sont pas des hommes qui ont commis l’agression mais un jeune mineur qui était avec d’autres jeunes de son âge ; pour nous, celui-ci n’était pas arabe. 3 - Les événements qui ont déclenché le coup (un seul coup) n’ont rien à voir avec une agression raciste, ni un lynchage ; après avoir été aidé par les organisateurs du festival, Yariv Horowitz a été vu par les pompiers qui n’ont relevé qu’une blessure mineure. Ils lui ont proposé d’aller voir la police. Le réalisateur a refusé. Sa blessure étant minime il n’a pas souhaité non plus aller à l’hôpital ; loin du lynchage, Yariv Horowitz a repris le cours du festival dès le lendemain et a participé aux différents événements jusqu’à la fin du festival ; il est monté sur scène le soir du 23 mars lors de la remise des récompenses avec le sourire pour recevoir son prix : mention spéciale du jury pour la qualité de sa mise en scène. »