Sixième dîner d’Iftar, rupture du jeune de Ramadan, offert à la Maison Blanche par le Président Obama à des représentants américains de la communauté musulmane, d’autres communautés ainsi qu’à des membres du corps diplomatique. Une tradition initiée par le Président Clinton, reprise par le Président George W. Bush avant lui. Dans son bref discours il rappelait les vertus des religions, le droit à la liberté de culte, citait en exemple le travail de trois personnalités musulmanes au service de démunis, mais surtout réaffirmait qu’aucun pays au monde ne pourrait accepter les attaques inexcusables du Hamas subies par un Israël ayant le droit de se défendre.
Si Barack Obama offrait en ce soir du 14 juillet 2014 un dîner traditionnel de rupture du jeune de Ramadan, il offrait aussi à ses hôtes matière à réflexion dans un bref discours préliminaire. Rappelant ce que sont les vertus des religions – ou ce qu’elles sont censées être -, la nécessité de la liberté de culte, du choix de sa religion, d’en changer ou de ne pas en avoir, les vertus de l’entraide, de la paix, bafouées par la brutalité d’Assad en Syrie, ou en Irak où ISIS enflamme les factions belligérantes.
Mais le Président mettait l’accent sur la situation en Israël et à Gaza, d’où viennent « des images déchirantes », objet de nombreux débats aux États-Unis, ce qui renforce la démocratie, disait-il. Pour conclure « très clairement qu’aucun pays ne peut accepter que des roquettes soient tirées à l’aveuglette sur ses citoyens », réaffirmant que « Israël a le droit de se défendre contre ce que je considère être des attaques inexcusables du Hamas ».
La mort et les blessures de civils palestiniens est une tragédie, ajoutait-il, appelant à la protection des civils, quels qu’ils soient, mettant en garde contre toute escalade. Les États-Unis œuvrant pour un retour au cessez-le-feu de 2012 et se félicitant du rôle joué par l’Égypte dans ce sens. Barack Obama concluait que le statut quo ne peut perdurer et qu’il faut donc parvenir à une paix véritable et durable.