pas de rupture... mais une inflexion d’importance !!!
(...) François Hollande aurait-il décidé d’opérer un revirement à 180 degrés sur le nucléaire iranien ? Réponse cinglante de l’équipe du président élu : "Non, Rocard à Téhéran, c’est comme Jimmy Carter en Corée du Nord, une aventure solitaire de vieillard naïf." Sous la présidence Hollande, il n’y aura donc pas de rupture sur ce dossier crucial de la diplomatie internationale – mais une inflexion d’importance. A la fin du quinquennat de Nicolas Sarkozy, "la France était isolée parmi les "six grands", dit un membre de l’équipe entrante. Paris bloquait toute ouverture envers Téhéran. Nous étions totalement alignés sur la position d’Israël. François Hollande a décidé que cette attitude n’était plus productive, que nous devions lâcher un peu de lest " .