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700 volontaires somaliens auraient combattu aux côtés du Hezbollah lors de la guerre du Liban.
Guysen.com
Article mis en ligne le 15 novembre 2006
dernière modification le 16 novembre 2006

Le New York Times publie cette information en se fondant sur un rapport de l’Onu. En échange de ces troupes , le Hezbollah aurait formé les milices somaliennes qui luttent pour prendre le pouvoir dans leur pays, et leur aurait fourni des armes.

L’ONU dit que des Somalis ont aidé le Hezbollah
Robert F. VALANT

Plus de 700 volontaires Islamiques de Somalie se sont rendus au Liban en juillet pour se battre à côté du Hezbollah dans sa guerre contre Israël, selon un rapport des Nations unies. La milice au Liban a rendu la faveur en fournissant

  • un entraînement - par ses patrons (protecteurs) l’Iran et la Syrie
  • des armes à l’alliance Islamique luttant pour le contrôle de la Somalie.

Le rapport, qui a été révélé par Reuters lundi, semble être la première indication que des combattants étrangers ont aidé Hezbollah pendant le conflit de 34 jours, quand Israël a maintenu un blocus serré sur le Liban.

Le rapport dit aussi que l’Iran a cherché à faire un échange d’armes contre de l’uranium de Somalie pour pousser ses ambitions nucléaires, quoique le rapport ne dise pas si l’Iran a réussi.

Le rapport de 86 pages a été publié par quatre experts contrôlant les violations d’un embargo d’armes de Nations unies 1992 sur la Somalie, qui a été mis en place après que le pays a terminé la guerre civile et ses conséquences. Le rapport doit être discuté vendredi au Conseil de sécurité.

La commission ne dit pas comment l’information a été obtenue. Mais les membres avaient l’accès à l’information des agences de services de renseignement des 15 membres actuels du Conseil de sécurité, y compris la Grande-Bretagne, la France, la Chine, la Russie et les Etats-Unis, a dit un officiel de Nations unies.

La participation des Somalis pourrait être surprenante parce que l’efficacité du Hezbollah est largement attribuée à son caractère familier profond avec la région.

Les officiels du Hezbollah ne pouvaient pas être joints mardi soir pour un commentaire.

Un officiel de la mission israélienne des Nations unies a dit qu’il n’avait pas vu le rapport et ne savait pas si des combattants de la Somalie ayant participé au conflit avec Hezbollah.

L’officiel a demandé de ne pas être identifié, citant le protocole diplomatique.

Tandis que les sources de l’information restent incertaines, le rapport est dense avec des détails d’expéditions d’armes aux groupes rivalisant pour le pouvoir en Somalie.

Il déclare qu’à la mi-juillet, Aden Hashi Farah, un leader de l’alliance Islamiste de Somalie, a personnellement choisi environ 720 combattants endurcis au combat pour se rendre au Liban et combattre à côté du Hezbollah.

Au moins 100 Somalis sont revenus début de septembre - avec cinq membres du Hezbollah- tandis que d’autres sont restés au Liban pour un entraînement militaire avancé, dit le rapport. Il n’est pas clair de savoir combien ont été tués, quoique le rapport dise que certains ont été blessés et traités plus tard après leur retour en Somalie.

Les combattants ont été payés un minimum de 2,000 $ pour leur service, dit le rapport et au moins 30,000 $ devait être donné aux familles d’entre ceux qui ont été tués, grâce à l’argent donné par « un certain nombre de pays du soutien. »

En plus de la formation de quelques activistes de Somalie, le Hezbollah « a pris des dispositions qu’un appui complémentaire soit été donné » par l’Iran et la Syrie, y compris des armes, a découvert le rapport. Le 27 juillet, 200 combattants de Somalie se sont aussi rendus en Syrie pour être formé à la guérilla, dit le rapport.

Il indique aussi que l’Iran semble avoir cherché l’aide dans sa recherche d’uranium à Dusa Mareb, la ville natale du Scheik Hassan Dahir Aweys, le leader de l’alliance Islamiste en Somalie, que l’on connaît comme le Conseil des tribunaux Islamiques.

« Au moment de l’écriture de ce rapport, il y avait deux iraniens à Dusa Mareb engagé sur des questions liées à l’exploration d’uranium en échange d’armes » pour le Conseil des tribunaux Islamiques, dit le rapport, qui est daté du 16 octobre.

Ces affirmations, si elle sont vérifiées, pourraient faire empirer les rapports tendus mondiaux sur le programme nucléaire de l’Iran. L’Iran a ignoré le 31 août, dernière limite, pour suspendre son enrichissement d’uranium et les Etats-Unis ont mené un effort aux Nations unies pour imposer des sanctions.

Le rapport de Nations unies est concentré surtout sur la situation de plus en plus fragile en Somalie, où les Islamistes ont pris le contrôle de la capitale, Mogadishu, en juin contre les chefs militaires soutenus par les Etats-Unis.

Ce n’est pas seulement des armes conventionnelles qui atterrissent en Somalie, selon les auteurs, mais aussi des armes plus sophistiquées comme des missiles sol-air qui sont apportées. Le conflit pourrait se développer en une guerre régionale, avec les voisins de la Somalie, l’Éthiopie et l’Érythrée, supportant l’opposition.

Le rapport accuse aussi Djibouti, l’Egypte, l’Iran, la Libye, l’Arabie Saoudite et la Syrie de fournir aux Islamistes de Somalie des armes, des conseillers et des combattants. Il dit que trois nations - l’Éthiopie, l’Ouganda et le Yémen - sont alignés sur le gouvernement transitoire basé à Baidoa, une ville intérieure.

Interrogé sur les violations de l’embargo d’armes, le rapport signale que les officiels de ces pays ont nié toute participation ou n’ont pas voulu répondre.

Le rapport recommande que le Conseil de sécurité établisse un blocus de la Somalie. Il met en garde aussi instamment contre l’envoi de n’importe quelles forces de maintien de la paix dans le pays, la proposition d’une telle force pourrait devenir « le catalyseur d’une confrontation militaire sérieuse entre les côtés opposés. »



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