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Un nouveau plan pour réduire le courant électrique dans la bande de Gaza
Revue de la presse israélienne du service de Presse de l’ambassade de France en Israël
Article mis en ligne le 15 novembre 2007
dernière modification le 16 novembre 2007

Le Maariv rapporte que le conseiller juridique du gouvernement Méni Mazouz a donné son accord de principe au nouveau plan des autorités militaires pour restreindre l’approvisionnement en électricité de la bande de Gaza. Un document signé par Mike Blatt, l’adjoint de M. Mazouz, approuve en effet ce nouveau plan tout en émettant quelques réserves dont l’armée devra tenir compte avant de pouvoir mettre en place ces mesures.

Selon le nouveau plan, le courant électrique fourni à Gaza sera réduit pour des durées déterminées à l’aide de limiteurs de courant, qui équipent déjà toutes les lignes à haute tension en Israël, y compris les dix lignes reliées à la bande de Gaza.

Il s’agit de dispositifs qui permettent de contrôler la puissance électrique fournie sur ces lignes à haute tension. Israël pourra ainsi réduire ponctuellement le courant fourni à Gaza, et il reviendra alors aux autorités locales de décider comment distribuer le courant restant.

Ainsi, il sera possible de garantir que des établissements tels que les hôpitaux, continuent à être fournis en électricité, et le gouvernement du Hamas ne pourra pas accuser Israël d’avoir coupé l’électricité dans un hôpital.

Dans ses observations, le conseiller juridique adjoint, Mike Blatt, demande toutefois que les Palestiniens soient avertis avant toute réduction du courant et que la période d’avertissement dépasse les quarante-huit heures que proposent les autorités militaires. De plus, M. Blatt demande à autoriser la livraison de générateurs électriques aux habitants de Gaza.

Les policiers palestiniens sont de retour en zone B

Cela fait des années que les relations entre Israël et l’Autorité Palestinienne dans le domaine de la sécurité n’ont été aussi harmonieuses, écrit le Maariv. En effet, pas moins de vingt mille policiers palestiniens armés sont désormais postés dans les villes palestiniennes de Cisjordanie, une présence autorisée par Tsahal, en pleine coordination avcec l’armée. Récemment, ajoute le journal, ces forces palestiniennes sont même présentes dans des villages palestiniens situés en zone B, qui, selon les accords d’Oslo, sont placés sous contrôle sécuritaire israélien.

Cette présence palestinienne s’est renforcée et étendue de façon progressive et discrète, poursuit le journal. Selon un responsable militaire israélien, les policiers palestiniens effectuent ces dernières semaines de grosses opérations, par exemple contre les vols de voitures. A chaque opération de ce genre participent plusieurs centaines de policiers. « Nous autorisons tous leurs plans, à condition qu’ils soient cordonnés d’avance avec nous », a déclaré ce responsable.

Le journal note qu’avant-hier, pour la première fois depuis une longue période, des forces de sécurité affiliées au Fatah ont pris d’assaut une installation secrète de la force opérationnelle du Hamas à Beit-Omer, près de Hébron, et y ont saisi des armes. Depuis les dernières émeutes à Gaza, des responsables militaires israéliens font état d’un changement notable dans la volonté des forces de sécurité du Fatah en Cisjordanie d’affronter le Hamas.

Avigdor Lieberman veut limiter le Premier ministre

Lors du conseil des ministres de lundi prochain, qui sera essentiellement consacré à la conférence d’Annapolis, les ministres devront se prononcer sur la proposition du ministre des Affaires stratégiques Avigdor Lieberman qui réclame une résolution gouvernementale imposant comme condition préalable à toute négociation avec les Palestiniens, la reconnaissance par ces derniers de l’Etat d’Israël en tant qu’Etat juif. Le parti Israël Béteinu, que préside Avigdor Lieberman, devrait également faire dans les prochains jours une proposition de loi allant dans le même sens, en collaboration avec l’opposition de droite.

En début de semaine, rappelle le Haaretz, le Premier ministre Ehud Olmert a déclaré que la reconnaissance par les Palestiniens d’Israël en tant qu’Etat juif était le point de départ des négociations qui s’ouvriront après la conférence d’Annapolis. Cette revendication a cependant été rejetée par les Palestiniens. Hier, le Premier ministre palestinien Salam Fayyad a déclaré sur la chaîne al-Arabiya qu’Israël pouvait se décrire comme bon lui semble mais que les Palestiniens ne le reconnaîtraient pas en tant qu’Etat juif.

Même s’il a lui-même réclamé cette reconnaissance de la part des Palestiniens, Ehud Olmert ne souhaite sûrement pas une résolution gouvernementale qui l’entravera et risque de provoquer un conflit avec les Palestiniens. Par conséquent, écrit le journal, le vote que réclame Avigdor Lieberman risque de mettre le Premier ministre dans l’embarras.

Le ministre des Affaires stratégiques a déclaré hier : « Pour l’instant, mon objectif est de pousser Ehud Olmert à réclamer des Palestiniens qu’ils nous reconnaissent en tant qu’Etat juif, comme condition préalable à toute négociation, avant Annapolis ». Avigdor Lieberman cherche en effet à « restreindre Ehud Olmert dans ses mouvements » avant la conférence et a même rencontré des députés de l’aile droite de Kadima afin de former au sein de la coalition un groupe qui s’opposera à d’éventuelles concessions envers les Palestiniens.



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