Il y a tout juste un an, un jeune Juif mourrait assassiné après trois semaines d’inimaginables tortures perpétrées par une bande de sauvages, une bande de barbares comme ils s’auto dénommaient.

Avec cet épouvantable drame, avec cette abjection, nous purent nous
rendre compte jusqu’où, dans notre pays, furent poussés la haine du Juif et les préjugés antisémites !

Une année s’est écoulée et j’enrage encore en me souvenant que, dans les premiers jours qui suivirent la découverte du corps mutilé et supplicié d’Ilan (Z’’L), certains doutaient du caractère antisémite de ces tortures et de cet assassinat, ne parlant que de « crime crapuleux » ! Et parmi ces certains, il y avait scandaleusement des « responsables » de notre Communauté et des journalistes juifs.

Pourtant, la malheureuse Maman d’Ilan affirma de suite que « si Ilan n’avait pas été Juif, il n’aurait pas été assassiné » ! Je me suis même laissé entendre dire qu’elle aurait déclaré que la police voulut ignorer les mobiles antisémites du meurtre afin, afin de ne pas s’aliéner une « certaine opinion ». Suivez mon regard !

Devant l’évidence de la connotation antisémite de la tragédie endurée par Ilan (Z’’L), tout le monde, ou presque, se ressaisit. Une manifestation impressionnante eut lieu dans les rues de Paris et un émouvant hommage lui fut rendu à la Grande Synagogue de la Victoire de Paris en présence du Président de la République. Lamentablement, sur une chaîne publique de télévision, un sociologue juif eut le front de regretter cet hommage et ce, « au nom de la laïcité ».

M’interdisant naturellement de la façon la plus ferme qui soit de faire
un quelconque amalgame, je constate avec une certaine amertume qu’il ne
s’est écoulé qu’une année entre la publication de certaines caricatures et le procès intenté à un journal satirique par des organisations musulmanes, alors que plus de quatre ans furent nécessaires pour le procès de ce qui est appelé « l’imposture médiatique de France 2 » (*) qui, en Israël, déclencha les émeutes que l’on sait, émeutes qui eurent également des répercussions en France.

Et de m’interroger pas du tout naïvement : combien de temps allons-nous attendre pour que la trentaine de personnes impliquées dans l’horrible assassinat d’Ilan (Z’’L) soient jugées ?

Et de m’interroger pas du tout naïvement également : y aurait-il par hasard dans notre pays, pays des Droits de l’Homme, plusieurs mesures
pour un poids ?

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Ilan, notre Frère, après ta fin de vie tourmentée en terre de France, tu reposes maintenant en paix et pour l’éternité à Jérusalem, capitale indivisible d’Eretz Israël.

Prie pour tout le Am Israël !

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(*) La mort dans les bras de son père d’un petit gamin arabe au carrefour de Netzarim le 30 septembre 2000.