La mise au point de Danny Ayalon, ministre-adjoint des Affaires Etrangères d’Israël, parue dans le Wall Street Journal doit être impérativement diffusée par tous, tant les mensonges et la propagande ont infesté l’opinion publique internationale. ( Merci à Albert Soued pour la traduction de ce texte capital )
RÉACTION :
Je regrette de ne pas partager cette analyse, qui se veut juridique.
Tout d’abord, même si personnellement, je pense que ce fut une erreur, la Cour suprême d’Israël a considéré que la IVème convention de Genève, qui vise la situation des populations civiles dans des terrritoires occupés, s’appliquait en Cisjordanie. Aussi, je considère comme particulièrement inconvenant qu’un ministre israélien prenne une position
contraire.....Israël occupe bien la Cisjordanie, ce qu’avait d’ailleurs admis Ariel Sharon.
D’autre part, si tous les arguments avancés par Mr Ayalon sont exacts, ils signifient que les Palestiniens n’ont certainement aucun droit, mais cela ne signifie pas pour autant qu’Israël en a. Cela signifie simplement qu’il s’agit de" territoires disputés", dont le sort devra être réglé soit par voie de négociation, soit par une décision de l’ONU, qui avait réglé le sort du terrtoire sous mandat en 1947.
Ce ne sont pas des positions extrémistes, qui feront avancer la paix.
David Ruzié, professeur émérite des universités, spécialiste de droit international