Alors que François Hollande accompagné de ministres français effectue une visite d’Etat en Israël placée sous le signe de l’amitié et de la coopération, NGO Monitor, Observatoire des ONG, publie un rapport fracassant sur le financement par la France, à coup de millions d’Euros, d’ONG qui diabolisent et sapent la légitimité d’Israël. Ce qui va totalement à l’encontre de la politique extérieure française. Un double scandale de par l’incohérence de ce financement et des difficultés économiques que traverse notre pays gaspillant ici l’argent du contribuable... Point n’est besoin de paraphraser le rapport d’ONG Monitor qu’il faut lire in extenso et que voici :
LE
FINANCEMENT PAR LA FRANCE D’ONG POLITISÉES ACTIVES DANS LE CONFLIT
ISRAÉLO-PALESTINIEN : BDS ET DIABOLISATION
NGO
MonitorNovember 17, 2013
Contexte
·
La France
accorde des millions d'euros à des organisations non gouvernementales
(ONG)
françaises, israéliennes et palestiniennes. Le financement direct est
effectué
par l'Agence Française de Développement (AFD) et le Consulat Général de
France
à Jérusalem.
·
Le
financement indirect s’effectue à travers des ONG françaises telles que
CCFD-Terre Solidaire et Secours Catholique, et via le Centre de
développement
des ONG (NDC) basé à Ramallah. Ces organisations financent à leur tour
des ONG
qui mènent des activités qui visent à diaboliser et à saper la
légitimité
d’Israël.
·
Certaines ONG
subventionnées par
la France mènent des campagnes et des activités politisées qui sont
contraires
à la politique étrangère de la France au Proche-Orient qui soutient une
solution à « deux
Etats pour deux peuples » et avec la
jurisprudence française qui
considère l’incitation au boycott à l’encontre d’Israël comme une
discrimination à raison de la nation, interdite par la loi.
I. Exemples d'ONG
françaises politisées
subventionnées par la France
·
CCFD-Terre Solidaire. CCFD a
reçu 368.000 € de
la France en 2012. L’approche biaisée de CCFD dans le conflit
israélo-palestinien
ne repose que sur le récit des Palestiniens et de « partenaires »
anti-israéliens comme Zochrot, Breaking
the Silence, Hamoked etSadaka-Reut. Lors
d'une conférence sur
le conflit, par exemple, des représentants du CCFD ont déclaré que les
Palestiniens « résistent [...] en prenant aussi les armes, poussés par
le
désespoir devant leur situation sans issue. » CCFD est membre de la
Plateforme
des ONG françaises pour la Palestine (voir ci-dessous).
·
Secours Catholique a
reçu 1.167.591
€ de
la France en 2012. Les positions de Secours Catholique
sur les questions fondamentales du conflit et ses réactions aux
événements
marquants démontrent un parti pris évident. Secours Catholique utilise
des
termes de diabolisation tels que « mur de
l'apartheid», et demande à
la France et à l'UE d’infliger des sanctions contre Israël. Secours
Catholique
est également membre de la Plateforme des ONG françaises pour la
Palestine
(voir ci-dessous).
·
Association
France Palestine Solidarité (AFPS) - a reçu 139.550 € de
la France en 2012. L’AFPS est très active en France dans l’organisation
de
campagnes de BDS
(boycott, désinvestissement et sanctions) contre Israël.
AFPS
parle du « camp
d’extermination de Gaza » et écrit « Il est
inacceptable et
inconcevable que le ‘juif-bourreau’ se
cache derrière le ‘juif victime’ ! ». « Epuration
ethnique »,
« Etat
d'apartheid », « Halte à
la chasse aux enfants palestiniens » figurent parmi
les
autres éléments de rhétorique de l’AFPS.
En Mars 2013, une Cour
d'appel française
a rejeté une action en justice intentée
par l'OLP et l'AFPS contre Alstom, Alstom Transport et Veolia
Transport,
prétendant que par leur participation à la construction du tramway de
Jérusalem, ces sociétés étaient complices de violations du droit
international
par Israël. La Cour d’appel a rejeté ces demandes, mettant en avant à
la fois
une absence de qualité et d’intérêt à agir et une absence de
démonstration de
leurs allégations. En particulier, la Cour a noté que le tramway
n'était pas
illégal parce que le droit international relatif à l’occupation permet
la
construction d'infrastructures de transport. La Cour a également noté
qu’ « la
licéité de la cause ne peut reposer sur la seule appréciation par un
tiers
d’une situation politique ou sociale ».
·
La plateforme des ONG
françaises
pour la Palestine a reçu 261.200 €
de la France en 2010-2011. Très
active dans l’organisation de campagnes
de BDS,
la plateforme publie également une série de brochures
sur les réfugiés palestiniens et le droit au retour. La plateforme demande aussi
la fin des accords entre l'UE et Israël, consacrant toute unepartie de
son site Web pour réunir des « preuves » justifiant cette campagne. Les
membres de la plateforme comprennent la Ligue
française des droits de l'homme (LDH), Amnesty
International, le Réseau
des ONG palestiniennes (PNGO) et le Réseau
des ONG environnementales palestiniennes (PENGON). La
plate-forme entretient également des liens avec
des ONG radicales comme le Comité
israélien contre la démolition des habitations (ICAHD) et Ittijah.
II. Exemples d'ONG
palestiniennes politisées
financées par la France
Le Centre de
développement des ONG (NGO Development
Center-NDC) a reçu une
subvention de 5 millions d’euros de
l’AFD au titre du Quatrième Projet d’ONG Palestiniennes (PNGO IV). En
plus de
son rôle d’intermédiaire financier entre divers bailleurs de fonds et
les ONG
bénéficiaires palestiniennes, le NDC publie également ses propres
documents,
tels que :
·
Le
« Code de
bonne conduite des ONG palestiniennes» qui exige des ONG
palestiniennes bénéficiaires qu’elles rejettent « toute activité de
normalisation
avec l'occupant, que ce soit au niveau politique-sécurité, culturel ou
politique de développement. »
·
« Un Cadre
stratégique pour renforcer le secteur des ONG palestiniennes, 2013-2017 »,
qui « vise à fournir une orientation stratégique pour les ONG. Ce
document
liste les activités de « campagne contre le Mur d'apartheid » et
de «
campagnes anti-normalisation » dans l’objectif
stratégique numéro un.
Financement via le PNGO
IV du Centre de
développement des ONG (NDC)
·
Le Centre de
développement Ma'an a
reçu348.578 $ en
2011-2012, dans le cadre du PNGO IV. Dans un document de 2009
intitulé « Le
boycott, désinvestissement et sanctions : Leçons apprises d’une
solidarité
efficace »,
le Centre de développement Ma'an explique sous forme de
manuel détaillé l’importance des campagnes de BDS internationales «
contre
l'apartheid » et comment élaborer une campagne de BDS efficace. Le
Centre de
développement Ma'an diabolise Israël
affirmant qu'« un nettoyage ethnique systématique du peuple palestinien
est
mené par l'Etat d’Israël dans [la Vallée du Jourdain] ».
·
Le Comité de soutien de
l’agriculture palestinienne (Palestinian Agricultural Relief
Committee-PARC) a
reçu 334.859 $ en
2011-2012, dans le cadre du PNGO IV. PARC dirige une gamme de projets
agricoles, économiques et sociaux en Cisjordanie et à Gaza,
principalement
consacrés au développement rural. Cependant, PARC est également
impliqué dans
des campagnes politiques dirigées contre Israël et les sociétés
israéliennes en
contradiction flagrante avec les financements publics destinés à
promouvoir ces
initiatives. De plus PARC utilise une rhétorique de diabolisation
telle
que «
apartheid » et d'autres termes
à connotation raciste : «
L'occupation a continué son agression, sa politique de colonisation, la
construction du Mur d'Apartheid, la judaïsation de
Jérusalem, le siège et la restriction de l'ensemble des mouvements du
peuple
palestinien par les postes de contrôle qui visent à pénétrer et à
rompre
l'unité des consciences collectives, nationales et libérales ».
III.Exemples d’ONG
israéliennes politisées
financées par la France
·
Zochrot a
reçu 260.506
NIS de
CCFD-Terre Solidaire en 2011. Zochrot vise à «
sensibiliser le public à la Nakba palestinienne [...] La mémoire et la
responsabilité que le public juif devra assumer sur la Nakba
palestinienne sont
les conditions de base à la paix entre les peuples, mais ce n'est pas
suffisant. En plus de cela, les droits des réfugiés à revenir doivent
être
acceptés. » Zochrot accuse Israël de « purification ethnique » et de «
déplacement
forcé et la dépossession du peuple palestinien. »
·
Sadaka-Reut a
reçu 64.527
NIS de
CCFD-Terre Solidaire et 98,312
NIS de
Secours Catholique en 2012. Sadaka-Reut présente
un récit manichéen et unilatéral de la victimisation palestinienne et
de la
culpabilité israélienne. Grâce à ses partenariats avec des groupes qui
rejettent la légitimité de la souveraineté juive en Israël et
soulignent
régulièrement la prétendue discrimination systématique d'Israël et la «
Nakba
», la perspective présentée aux jeunes participants est simpliste,
partiale et
conflictuelle.
·
Hamoked a
reçu 60.000 € du
Consulat Général de France à Jérusalem en 2010-2012 et 69.948 € de
CCFD-Terre Solidaire en 2011-2012. HaMoked accuse Israël de « crimes de
guerre
» avec une référence seulement symbolique aux tirs « sporadiques » de
roquettes
du Hamas contre les civils israéliens. HaMoked appelé la guerre de Gaza
de 2009
une « opération
punitive »
et relayé l'allégation non vérifiée selon laquelle
« plusieurs prisonniers ... étaient maintenus dans des fosses...
apparemment
creusées par l'armée. » Pendant la guerre de Gaza, HaMoked a déformé le
droit
international de façon à criminaliser les actions israéliennes, prétendant à
tort que « les bombes à phosphore et à fragmentation » sont « des armes
illégales interdites par le droit international humanitaire. »
IV. Exemple
d’organisation internationale politisée
financée par la France
· Diakonia a reçu 20.000 € du Consulat Général de France à Jérusalem en 2012-2013. Les projets de Diakonia, tels que « Soutenir les organisations de la société civile en Palestine » et le Programme de droit international humanitaire font la promotion du récit palestinien et de la guerre juridique contre Israël, exploitent et déforment le droit international. Diakonia finance également de nombreuses ONG hautement politisées, dont le Centre alternatif d'information (AIC), Al Haq, Sabeel, Physicians for Human Rights Israel (PHR- I), Women’s Affairs Technical Committee, Al Mezan, Mossawa et leRéseau euro-méditerranéen des droits de l'homme.
--
Lorin
Maugery | NGO Monitor | The
Amuta for NGO
Responsibility, R.A.
Europe Desk