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Paix ou capitulation ?
Albert Capino
mardi 25 août 2009, par
Au cours d’un entretien téléphonique dimanche 23 aoà »t avec Binyamin Netanyahou, le président français Nicolas Sarkozy ’’a souligné l’urgence d’une relance vigoureuse du processus de paix’’ au Proche-Orient. (Guysen.International.News)
Et que faut-il entendre par « processus de paix  » ? Capitulation ? L’abandon de tout espoir d’évolution, de vie « normale  » au prix d’une « pax Franco-Americana  » ?
Selon les tenants de cette théorie, la paix dans le monde dépendrait de celle au Proche-Orient.
Et il faudrait croire à ces balivernes ? À tous ces artifices propagandistes destinés à faire plier le « petit peuple d’élite, fier et sà »r de lui-même  » ?
Selon eux, le « gel de la colonisation  » suffirait à ramener le calme sur la planète.
Oui ! et sans doute :
Eloigner la menace Nord-coréenne
Arrêter le génocide soudanais au Darfour
Stopper la terreur islamique au Pakistan
Vaincre les Talibans en Afghanistan
Ramener les mollahs iraniens à la raison
Transformer le Hezbollah en organisation caritative
Recycler les barons de la drogue mexicains en écologistes
Faire des pirates somaliens des pêcheurs d’éponges, de la Birmanie un paradis touristique, de la Chine un modèle des droits de l’Homme et de Poutine le prochain prix Nobel de la paix…
Peut-être le « gel  » réussirait-il même à effacer dans les esprits troublés par le matraquage médiatique l’image du « génocide palestinien  », celui où la population augmente de 30% tous les 10 ans ?
Ceux qui véhiculent des idées aussi simplistes dans l’espoir de corrompre l’opinion publique n’ont pas compris un élément essentiel qui lie l’histoire du peuple juif à celle de l’Humanité. Une histoire faite de persécutions, de pogroms, d’inquisition, d’exils, le summum culminant dans la Shoah, tentative de l’effacer de la surface de la terre.
Un peuple qui a survécu à tout cela et sur lequel plane une fois de plus la menace d’éradication massive ne va pas se retourner tranquillement sur le côté en attendant que ça se passe…
Confiance ! Vous voudriez que l’on fasse confiance à ceux qui sont prêts à se vendre pour quelques pétrodollars de plus ? Mais que représentent-ils au regard de l’Histoire ?
Ceux qui, en France, décorent de la Légion d’Honneur un journaliste qui prête sa voix à la diabolisation d’une armée de défense tout en étant incapable d’apporter la moindre preuve tangible à ses allégations ? Ceux qui, aux Etats-Unis, décernent la médaille de la Liberté à celle qui a présidé l’infâme conférence de Durban en 2001, qui a apporté son soutien à une décision consistant à décrire les attentats-suicide comme « un moyen légitime d’établir un Etat  » ? Ceux qui, à la présidence de l’Union Européenne, laissent prétendre par l’intermédiaire de l’un des fleurons de leur presse écrite, sans la moindre justification, que les soldats israéliens seraient des « voleurs d’organes  » ?
Et ce sont ceux-là même qui voudraient servir sur un plateau Jérusalem, capitale plurimillénaire d’Israë l, à des usurpateurs ? Pensez-vous vraiment qu’un peuple puisse accepter de mettre son sort entre de telles mains ?
Toutes les incitations, pressions, incantations et autres calomnies de cet acabit sont vaines.
L’existence est une notion qui ne se négocie pas. Au pied du mur (n’y voyez pas nécessairement un symbole autre qu’historique), le peuple juif a toujours su puiser les ressources indispensables à sa pérennité. Je n’y vois pas plus de raison religieuse que paranormale : le peuple juif et sa patrie originelle, Israë l, survivront tout simplement parce que sans eux, le monde se trouverait précipité dans un vortex de violence sans limites.
Parce qu’à défaut de pouvoir blâmer Israë l de tous les maux, notre civilisation ne bénéficierait plus du dernier rempart contre ceux qui se sont fixé pour but de la détruire. Ils s’abattraient sur les capitales occidentales comme la misère sur notre pauvre monde, afin de substituer aux valeurs démocratiques un modèle basé sur une régression moyenâgeuse, un système dogmatique où une poignée de monstres (comment appeler autrement ceux qui décapitent des innocents au nom de leur D.ieu ?) réduisent l’être humain qualifié « d’infidèle  » à une chair à pâtée, la femme à moins d’un animal et l’enfant à une source de revenus… L’évocation de la menace ultime contre tous les possédés de l’islamisme radical est la seule qui les retienne encore. C’est la principale raison de la course au nucléaire iranien. Que ceux qui veulent effacer Israë l de la carte y réfléchissent et que ceux qui participent à l’idée qu’un monde sans Juifs respirerait mieux et « en paix  » méditent là -dessus.