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Les mauvaises raisons du récent voyage de Chirac en Egypte. Au Caire, Jacques Chirac a dévoilé sa grande stratégie envers le Hamas et contre le terrorisme...
Roberto M. - Gênes - Italie
Article mis en ligne le 1er mai 2006

A propos du Hamas, il a déclaré : « Le Hamas est inscrit sur la liste des organisations terroristes internationales et je comprends que l’Union européenne se soit posée la question (Le montant annuel de l’aide européenne aux Palestiniens s’élève à 500 millions d’Euros, dont 25% sont financés par la France) mais je considère pour ma part qu’il serait à la fois injuste et politiquement maladroit de faire payer à la population palestinienne le prix qu’on voudrait lui faire payer en supprimant l’aide. Je suis donc partisan du maintien de l’aide pour des raisons humanitaires et de justice ».

C’est la règle d’or de la diplomatie française de donner à ses décisions le vernis humanitaire et de manifester un souci de justice car ce sont des valeurs conformes à l’histoire, la tradition de la France et aussi aux sentiments de la population mais surtout aux valeurs d’hypocrisie du Quai d’Orsay. Mais là, la ficelle est un peu grosse car si le Hamas est au pouvoir c’est bien de par la volonté du peuple palestinien !

Il n’a été ni trompé ni berné par le Hamas qui a « honnêtement » annoncé la couleur et bénéficié en retour de l’appui massif envers son programme terroriste de refus de la paix avec Israël.

Il faut, bien au contraire, manifester aux Palestiniens la réprobation de la Communauté internationale et les inciter à regretter leur choix afin qu’ils y réfléchissent à deux fois à l’avenir avant de se choisir des dirigeants extrémistes parmi les terroristes. C’est bien la leçon clairevoyante qu’ont tirée Allemands et les Japonais après la défaite de la seconde guerre mondiale.

Chirac continue : « L’esprit de paix gagnera d’autant mieux les peuples qu’ils auront le sentiment de participer aux échanges économiques mondiaux, et non pas d’en être les spectateurs voire les victimes ». Ce sont « autant de blessures qu’avive et exploite le terrorisme.

Aussi doit-il être combattu par tous les moyens, notamment par la croissance économique et le dialogue des cultures ». Chirac pense-t-il par clichés ? Par ses paroles il relie le terrorisme islamique à la grande tradition des révoltes contre la misère et l’exploitation, de Spartacus à Robin des Bois en passant par Zapata et Che Guevara. Malheureusement la « révolte » islamique ne se nourrit en rien à ces sources. La majorité des manipulateurs de terroristes sont issus des milieux les plus riches du monde arabe, à commencer par le multi milliardaire Oussama ben Laden. Deux des pays les plus riches du monde sont les financiers du terrorisme islamique : l’Arabie Saoudite et l’Iran. Loin d’être généré par la misère, l’Islamofascisme trouve sa source dans la volonté de démonstration de puissance du monde arabe qui s’est aperçu qu’avec le pétrole il peut tenir l’Occident par la gorge.

Il est clair que le monde islamique entend tirer le profit maximum de cet avantage pour exercer, sans aucune limite, et élargir sa domination politique et économique sur le monde.

A qui la faute si les pays arabes, à de très rares exceptions, n’ont pas investi dans la création d’entreprises, la formation, le progrès social ?

Les dirigeants des pays islamiques ont toutes les ressources nécessaires pour cela. Mais ces chefs avides et corrompus ont engrangé les bénéfices énormes du pétrole, laissé le peuple croupir dans la misère, lui faisant croire que la cause de leur misère était bien entendu surtout les Juifs et l’Occident. Donc aucun intérêt à faire progresser culturellement et économiquement le monde arabe, bien au contraire, mieux vaut le tenir dans l’ignorance et la misère pour mieux le manipuler et l’exploiter contre Israël et les Juifs.

Il ajoute encore : « De même, une solution authentique du conflit israélo-palestinien, à la source de tant d’incompréhensions, de frustrations et de souffrance, ferait-elle beaucoup pour dissiper les sentiments d’injustice. » Passons sur les « frustrations », « souffrance » et « sentiments d’injustice » dont les Juifs ont été les victimes depuis plus de 2000 ans et en sont bien plus les victimes d’aujourd’hui que ne le sont les Palestiniens. Mais à qui la faute ? Les Juifs ont accepté le partage en 1948, les Arabes l’ont refusé. En 67, à nouveau Israël propose la paix en échange des territoires, il reçoit en réponse les trois « Non de Khartoum ». Avec Oslo, Israël passait aux actes et tentait une avancée vers la paix payée en retour par de barbares massacres d’innocents. Sans oublier enfin Camp David ou tout a été offert à Arafat qui a préféré y renoncer pourvu de continuer à encaisser l’argent versé par la Communauté Européene pour faire croire au monde de soutenir, soi disant, les Palestiniens mais surtout pour maintenir sa femme à Paris ou elle menait une vie trés fastueuse et dépensière...

Le président français persiste dans sa vision illusoire et stupide - ou parfaitement consciente et complaisante envers le monde arabe - en prétendant qu’un calendrier de retrait des forces américaines favoriserait une réconciliation nationale : « Si un horizon était fixé pour son départ, alors les Irakiens pourraient plus facilement entrer dans une logique de responsabilité. » C’est très exactement le rêve d’Al Qaïda pour prendre le pouvoir en Irak et doter le terrorisme internationale d’un sanctuaire et surtout de ressources financières et pétrolières immenses. Comme celà se passait à l’époque de l’Afgahanistan des Talibans, n’est ce pas...

De plus, le Quai d’Orsay, quel que soit le Président et quel que soit ses sentiments pour Israël, a toujours imposé une politique hypocrite, très défavorable et nuisible à Israël : soyons clair, après les pays arabo-musulman, la France est en tête des adversaires diplomatiques d’Israël. Le bruit court dans les milieux très bien informés que c’est le Quai d’Orsay qui a exigé le départ de Barnier qui souhaitait « rééquilibrer » - très très légèrement - la politique française envers Israël. Chirac s’est bien entendu rapidement exécuté. N’est ce pas...

Le Quai d’Orsay a pour plan d’aboutir à la disparition d’Israël à l’horizon 2020 au plus tard. Mais avec un savoir faire propre à sa tradition d’hypocrisie, le Quai d’Orsay masque habilement ses véritables intentions derrière une façade d’amitié hypocrite avec Israël en matière culturelle et de coopération scientifique et technologique et comble du cynisme, ces coopérations ont toujours été toutes dans l’intérêt de la France comme d’habitude, rien de nouveau sous le soleil de « cette douce France ».. Cela « blanchit les mains sales et puantes comme à l’époque du régime de Vichy qui sauvegardait les intérêts de la France pétainiste » et qui livrait, avec zèle, les Juifs aux SS nazis pour ensuite, une fois finie la guerre, aller s’assoir sans pudeur à la table des vainqueurs de la seconde guerre mondiale.

L’hypocrite et sordide Mitterrand, à qui l’on demandait s’il croyait que Chirac ferait une bonne politique étrangère pour la France, répondit qu’il n’y serait pas seulement incompétent, mais encore ridicule, pour une fois Mitterrand avait eu le courage d’être sincère... Il avait cependant sous-estimé la capacité de Chirac de masquer son incompétence, son ignorance et sa médiocrité sous un flot de paroles stupides et démagogiques. Une fois de plus, avec beaucoup de maladresse et par complexe d’infériorité, Chirac a voulu jouer à son petit De Gaulle avec le prestige perdu d’une France décadente, déchue et éternelle perdante...



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