Il semble bien loin, le temps où le Hamas ne voulait pas entendre parler de Barack Obama. Il y a quelques mois encore, l’organisation terroriste considérait le Président américain comme un « second George Bush ». Dimanche 16 août, Meshaal, le chef politique du Hamas en exil à Damas, a annoncé que le dialogue avec Washington était désormais envisageable. Khaled Meshaal a déclaré dans un entretien accordé au journal qatari « Al-Watan », qu’il considérait la possibilité d’ouvrir le dialogue avec l’administration Obama, la nouvelle politique américaine étant, selon lui, beaucoup plus appréciable que celle de son prédécesseur.