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La culpabilité des terroristes pour les victimes civiles
Article mis en ligne le 23 juin 2006

Israël s’est désengagé de la bande de Gaza et du nord de la Samarie en Août 2005, à la fois pour améliorer la sécurité de ses citoyens et pour remettre le processus de paix avec les Palestiniens sur les rails.

Quand quelques 1700 familles israéliennes ont quitté 25 communautés pleines de vie qui ont été bâties ces dernières 30 années, nous nous attendions à ce que les Palestiniens répondent en commençant à construire leur propre vie dans un territoire qui venait d’être vidé de toute présence israélienne.

Au lieu de cela, depuis bientôt un an depuis le désengagement, les terroristes palestiniens ont provoqué une escalade du conflit, tirant plus de 500 roquettes Qassam sur les populations civiles israéliennes vivant près de la bande de Gaza. La plupart a visé la ville de Sdérot. En tout, plus de 1000 roquettes Qassam ont été tirées sur les civils israéliens depuis Septembre 2001, et ces attaques continuent.

Lorsque des Palestiniens commettent des actes de terrorisme et que les forces de sécurité israéliennes sont obligées de répondre, une réaction réflexe des médias suit invariablement. Cette réaction est généralement modelée par un deux poids deux mesures : la violence palestinienne contre les Israéliens est vue avec une indulgente tolérance, tandis qu’Israël est blâmé pour sa « brutale répression » si, alors qu’il se défend, des civils palestiniens sont accidentellement touchés. Cette absence de commune mesure n’est ni morale, ni logique.

Quand des Palestiniens visent délibérément des civils israéliens - que ce soit par des bombes humaines ou en lançant des roquettes au cœur d’une ville - ils bien sûr responsables des morts israéliennes, mais ils sont aussi moralement responsables des répliques israéliennes de contre-terrorisme, et également responsables de toutes les victimes palestiniennes qui peuvent en résulter. On ne provoque pas la guerre sans en subir les conséquences.

Parallèlement, quand des terroristes palestiniens placent volontairement et cyniquement leur lance-roquettes, leurs laboratoires de fabrication d’armes et leurs stocks d’armement au sein de leur propre population civile, de façon à s’en servir comme bouclier humain contre les actions israéliennes, ils mettent en danger sciemment et intentionnellement leurs propres civils. Ces derniers temps, les lanceurs de roquettes agissent de plus en plus depuis l’intérieur même de zones habitées.

Israël, bien évidemment, regrette la perte de vies innocentes et prend toute les précautions pour éviter de nuire à des passants civils lors de ses actions d’autodéfense contre les terroristes palestiniens.

Précisément, selon l’institut de contre-terrorisme d’Herzliya, parmi toutes les victimes létales du conflit, la proportion de non-combattants représente 17 pour cent chez les Palestiniens, alors qu’elle représente 70 pour cent chez les Israéliens.

Il y a, toutefois, une profonde différence entre Israël et les terroristes. Israël agit pour défendre et protéger ses civils contre les attaques de terroristes palestiniens qui visent spécifiquement les civils. Sans terrorisme, il n’y aurait pas de contre-terrorisme. L’intention de tuer dans un cas, la volonté de protéger les civils dans l’autre constituent une différence fondamentale tant sur le plan moral que sur le plan légal. La différence va de soi. Mais il semble pourtant que certains l’oublient.

Le terrorisme est une folie tragique et contre-productive qui éloigne, plus qu’elle ne promeut, les aspirations palestiniennes : il n’affaiblit pas Israël, mais renforce seulement les Israéliens dans leur détermination à lui résister ; il ne nous approche pas de la paix, mais prolonge plutôt le conflit. Si les leaders palestiniens avaient agi différemment, la jeunesse de Gaza grandirait aujourd’hui avec un avenir, plutôt que d’être recrutée pour un « martyre » suicide avec une récompense illusoire à la clé. Si les fruits de l’autonomie palestinienne actuelle sont des salves quotidiennes de roquettes Qassam, que nous promet une future souveraineté palestinienne ?

L’arrêt du terrorisme, avec la reconnaissance d’Israël comme Etat juif et l’acceptation des accords antérieurs signés, constituent des conditions minimales établies par la communauté internationale pour reprendre des négociations en vue d’un accord final israélo-palestinien. La tragédie du terrorisme que nous vivons est double : d’abord, jusqu’à que le terrorisme cesse, il ne peut y avoir de recherche de la paix. Ensuite, plus il y a de terroristes agissant parmi les civils et visant les enfants israéliens, plus ils créent des situations qui mettent en péril les enfants palestiniens également.

Israël n’accueille jamais et n’accueillera jamais avec bonheur la mort de civils palestiniens innocents, bien au contraire. Son droit et son devoir de protéger ses citoyens vont de pair avec son devoir d’éviter, autant que faire se peut, de faire des victimes civiles palestiniennes. L’équilibre est toujours délicat, particulièrement dans ce conflit où l’absence de scrupules des uns fait face à un grand sens moral des autres.



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