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L’image-choc et la supercherie médiatique
Freddy Eytan | Le Cape
Article mis en ligne le 9 janvier 2009

Le monde entier s’alarme et il est scandalisé par les images-choc en provenance de Gaza. C’est la panique dans les capitales. Manifestations, protestations, condamnations en cascade de l’agresseur israélien. On s’agite, on brûle des drapeaux et on incendie une synagogue. La bête immonde de l’antisémitisme lève la tête et le Juif est, à nouveau, sur la sellette.

Les images du Biafra, du Darfour, les crimes de Pol Pot et compagnie, palissent devant celles de Gaza, celles-ci sont toutes rouges, couleur sang !
Les chancelleries et l’ONU s’affolent. Pressions. Ballet diplomatique. Les médias diffusent des images bouleversantes : S.O.S ! On hurle partout : carnage, génocide, massacre, holocauste, nazi…

Un déluge disproportionné de mots, de paroles, de discours pathétiques, d’amalgames et de leçons de morale. Le méchant juif a perdu la tête, il est devenu complètement fou…Il se défend avec toutes ses forces et ses armes…

Depuis la Guerre des Six Jours, nous suivons le même scénario. Rien n’a changé même si en Israël, un gouvernement du centre-gauche est aujourd’hui aux commandes. L’opinion internationale change d’avis comme une girouette. L’Etat juif pourrait rendre des territoires et faire des concessions extravagantes, il sera toujours condamné pour ces actes défensifs. Chaque fois qu’Israël ose lancer un raid contre des attaques terroristes et contre les pluies des roquettes, nous entendons le même son de cloche, l’éternelle rengaine.

La manière dont les médias traitent le conflit est contre toute éthique et déontologie. Elle bafoue l’esprit honorable du métier de journaliste. Rappelons que la vérité n’est que le pluralisme des opinions et des idées et dans un conflit aussi sensible, chargé d’émotion et de haine, comme l’est le conflit arabo-israélien, la responsabilité du correspondant est lourde de conséquences.

Nous constatons que la majorité des agences de presse et les journaux étrangers préfèrent régulièrement, « la version » palestinienne de l’événement. Ils ne citeront la « version » israélienne, d’un officiel ou du porte- parole de l’armée, qu’en réaction à l’information, et la nouvelle sera en général, minimisée et diffusée en quelques lignes en bas de l’article ou quelques secondes dans le reportage.

La concurrence, la rapidité et la multiplicité des sites Internet ne sont pas non plus des raisons valables qui expliquent des dérapages dans la diffusion des nouvelles. Les motifs sont et demeurent d’ordre idéologique et politique.
Depuis l’occupation israélienne dans les territoires palestiniens, on a certes enregistré de nombreuses bavures et plusieurs soldats et officiers israéliens ont été mêmes inculpés, notre justice est implacable.

Mais comment ne pas condamner les dirigeants du Hamas ? Ceux qui encouragent les provocations quotidiennes par les tirs de roquettes ?

Comment ne pas être scandalisé de voir des enfants et des femmes au devant de la scène meurtrière ? Pourquoi se servir d’enfants et de femmes comme boucliers humains ?

Le Hamas le fait systématiquement sans remords ni scrupule. Tandis que les vaillants commandants de Tsahal sont sur le front et en première ligne, les chefs de bandes du Hamas se cachent dans les écoles et les hôpitaux. En blouses blanches, une arme sous la robe ou la soutane, ils s’abritent peureusement, derrière les blessés et les enfants malades, sous les lits et dans les caves. Ils se blottissent dans les mosquées, transformés en bases opérationnelles, en dépôt d’armes et d’explosifs. Les livres de culte et de prières ne servent à rien et sont mis tous aux vestiaires. Comment ne pas mépriser le courage exemplaire, la bravoure, l’héroïsme et le leadership calqués de la doctrine du mouvement islamiste ?

Toutes les guerres sont sales, sanglantes et meurtrières, celle de Gaza aussi. Nos soldats ne sont pas partis pour combattre le peuple palestinien ni le monde musulman. Nous les respectons. Ce n’est pas non plus une aventure guerrière ni une partie de plaisir. Nous agissons à contre cœur et nous payons le prix le plus élevé, celui de la vie de nos chers enfants.

Depuis le 11 septembre 2000, le monde libre se réveille de sa torpeur pour combattre le terrorisme aveugle, religieux et sanguinaire. Les Américains se battent en Irak, l’Otan et notamment les Français combattent courageusement en Afghanistan, et Tsahal au Hamastan !

Ici, à Gaza, nous n’avons pas découvert les merveilleuses caves d’Ali Baba, mais un arsenal considérable et fabuleux d’armes et de munitions, des tonnes d’explosifs, d’obus et de roquettes, cachés dans des trappes et des tunnels. Les laboratoires découverts n’ont pas été destinés à la recherche du cancer et de la médecine mais à fabriquer des milliers de Qassam. Les écoles et les facultés n’ont pas été destinées à étudier la littérature ni les mathématiques mais la haine et la violence et elles abritent des terroristes. Les centaines de millions de dollars que les Européens et les Américains ont offert aux Palestiniens, ont été investis dans l’achat des armes offensives et aujourd’hui tout cet argent s’envole en fumée.

Comment ne pas être scandalisé par l’indifférence des cheiks arabes vivant confortablement dans leurs palaces de leurs émirats face à la misère et le désespoir des camps de refugiés qui existent depuis 1948 ? Qui est responsable de leur sort ? Le monde juif n’aurait jamais laissé un seul camp de réfugiés ne fusse qu’un seul jour !

Notre combat est juste. La guerre contre le Hamas est justifiée. C’est le combat d’un peuple millénaire et d’une jeune démocratie qui souhaite vivre en paix et dans la sécurité absolue !



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