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Des enfants juifs victimes de la haine antisémite. Encore et encore
Hélène Keller-Lind
Article mis en ligne le 23 mars 2012

Quelle différence y a-t-il réellement entre Hakim Maazan Niyad Awad, Amjad Mohammed Fawzi Awad, les assassins palestiniens des enfants Fogel, Yoav, 11 ans, Elad, 4 ans et Hadas, 3 mois et de leurs parents Ruth et Oudi, Mohamed Merah un Français d’origine algérienne qui revendique l’assassinat de Gabriel Sandler, 4 ans, Arieh Sandler, 5ans, leur père, Jonathan, Miriam Monsonego,7 ans, et les nazis ou leurs collaborateurs qui arrêtèrent plus d’un million d’enfants juifs pour les mettre à mort pendant la guerre ? Aucune, à part la nature du monstrueux prétexte invoqué et les moyens utilisés pour tuer.

La période nazie

Il faut lire l’ouvrage consacré par Nathalie Zajde aux « Enfants cachés en France », sorti récemment. Il faut le lire surtout aujourd’hui, alors que des enfants juifs viennent d’être « exécutés à bout touchant » dans une cour d’école de Toulouse. Maître de Conférence spécialisée en ethnopsychiatrie, elle a créé en France les premières écoutes d’enfants cachés et de survivants de la Shoah alors que rien de ce genre n’existait alors et elle nous livre ici avec une grande sobriété et une grande profondeur le récit de l’histoire de dizaines d’enfants juifs qui survécurent à la traque impitoyable de ceux qui voulaient les mettre à mort. Des enfants n’ayant rien fait pouvant en rien l’expliquer qui ont été traqués méthodiquement uniquement parce qu’ils étaient juifs. Et parce qu’un antisémitisme débridé régnait alors dans une Europe nazifiée. Dans sa forme la plus aigüe.

On suit pas à pas ces petites vies disloquées d’enfants arrachés à leurs parents, des parents dépouillés sous leurs yeux de leur rôle naturel de protecteur. Des enfants contraints de taire leur identité, de devenir d’autres ou de faire mine de le devenir, de petites vies marquées par le déchirement, par la peur, pour eux-mêmes mais aussi leurs parents, la culpabilité, parfois, car comment s’expliquer ce qui leur arrivait, un sentiment d’abandon. On croise des Justes, mais aussi de petits bourreaux, cupides ou maltraitants ordinaires. Nathalie Zajde montre quels mécanismes divers, quelles ressources insoupçonnées ont permis à ces enfants, même très jeunes, de survivre, de s’adapter et quels adultes ils sont devenus, que ce soient des personnalités connues ou des anonymes. Et quelles failles ou quelles forces ils en ont gardé.

Si ces enfants-là qui se racontent ont survécu, plus d’un million d’enfants juifs ont été mis à mort pendant la période nazie. Mis à mort brutalement là même où ils avaient été trouvés ou « arrêtés » - comment peut-on arrêter des enfants...-, déportés dans des wagons plombés, avec ou sans des membres de leur famille, et mis à mort dans un camp d’extermination. Certains sont morts de faim ou de froid. On connaît ces images effroyables d’enfants mourant sur les trottoirs du ghetto de Varsovie...Combien sont morts ainsi, de mort lente, atroce...

C’était il y a plus de soixante ans. Penser à eux aussi s’impose aujourd’hui.

Un nouvel antisémitisme, déguisé en antisionisme, pour qui tuer des enfants est légitime et de nouveaux assassins déguisés en « héros »

Aujourd’hui, alors qu’un nouvel antisémitisme est né. Il se prétend antisioniste et serait donc « acceptable » aux yeux de certains. Louable, même. Les assassins deviennent alors de piètres « héros » dans un panthéon sanglant sans la moindre gloire, si ce n’est pour des barbares. L’Autorité palestinienne donne leur nom à des écoles, des stades, des rues, des places...Ce nouvel antisémitisme tue parfois au hasard, avec des roquettes ou des missiles ou dans des attentats suicide. Mais il tue aussi des enfants, pris délibérément pour cible.

Ainsi dans cette école Ozar Hatorah de Toulouse, un nom devenu familier désormais pour la France entière. Gabriel Sandler, 4 ans, Arieh Sandler, 5ans, leur père, Jonathan, 30 ans, Miriam Monsonego,7 ans, ont été tués « à bout touchant » par deux armes de calibre différent qu’avait amenées l’assassin – présumé- soucieux de tuer le plus d’enfants possible. S’il n’y a pas eu plus de victimes c’est que l’une de ses armes s’est enrayée...L’assassin – présumé- avait méticuleusement choisi cette école juive et préparé ces meurtres. Il n’avait pas choisi cette école, une école juive, par hasard. Il voulait tuer des enfants juifs. Après avoir tué des militaires français, symboles du pays dont il est pourtant citoyen. Et il semble qu’il ait rattrapé la petite Miriam qui s’enfuyait dans la cour de l’école, l’a tirée par les cheveux avant de lui tirer une balle dans la tête. Il tuait aussi le père des deux garçons.

Le tueur présumé, Mohamed Merah, un Français d’origine algérienne qui revendique cette barbarie, a déclaré vouloir « venger les enfants palestiniens ». Alors que ces petits enfants juifs français ou français juifs, n’étaient strictement pour rien dans ce conflit, même si certains avaient aussi la nationalité israélienne. Cela s’appelle « l’importation du conflit », c’est en réalité l’envie de tuer des enfants juifs. Il les a choisis alors qu’aucun enfant palestinien n’a jamais été tué délibérément par un Israélien ou un Juif.

La véritable définition du terrorisme

Mais il n’est pas le seul à confondre ou à faire mine de confondre. La Haute Représentante de l’Union européenne, Catherine Ashton, avait mis sur pied d’égalité, avant que l’on ne connaisse l’identité du tueur présumé et ses pseudo motivations, la tuerie de Toulouse et « ce qui est en train de se passer à Gaza » où il ne se passe rien depuis que les terroristes de la Bande de Gaza ont cessé de lancer des dizaines de missiles et roquettes sur les populations du sud d’Israël. Ce sont 680 roquettes et missiles qui ont été triés depuis la Bande de Gaza en 2011, faisant vivre dans la terreur un million de civils israéliens. Voilà pour le prétexte ou la monstrueuse « excuse »..

Le 21 mars, le Premier ministre israélien déclarait d’ailleurs devant Alain Juppé qui avait accompagné à Jérusalem les corps des victimes assassinées à Toulouse : « Je crois que la lutte contre le terrorisme exige une plus grande clarté. Le terrorisme est une attaque systématique et délibérée contre des civils, une attaque délibérée contre des enfants. Il y a une différence substantielle entre ces attaques délibérées contre des civils et des enfants et des frappes qui s’inscrivent dans le cadre d’actions légitimes menées pour combattre le terrorisme et ne touchent pas intentionnellement des civils. Si nous ne faisons pas cette distinction, si nous permettons qu’il y ait une telle analogie mensongère, alors les terroristes auront gagné. Si nous faisons cette distinction morale, alors nous aurons vaincu le terrorisme ».

A Toulouse, un terroriste se réclamant d’une version de l’islam et d’une pseudo cause en cours de règlement, a choisi et tué des enfants juifs, dit-il.

Des enfants juifs assassinés par des terroristes palestiniens présentés en modèles

Il y a un an Hakim Maazan Niyad Awad, Amjad Mohammed Fawzi Awad, deux jeunes Palestiniens, un Lycéen et un étudiant, ont cisaillé la clôture de l’implantation d’Itamar en pleine nuit, armés de couteaux pour tuer des Juifs. Ils sont entrés dans une maison, ont tué les parents, Ruth et Oudi Fogel, qui ont tenté de se défendre, puis deux de leurs enfants, Yoav, 11 ans, Elad, 4 ans et sortaient quand ils ont entendu pleurer Hadas, bébé de 3 mois. Ils sont alors rentrés dans la maison et égorgé ce bébé dans son berceau. Leur famille et leurs amis les ont cachés et tout un village palestinien, proche d’Itamar, s’est tu. Nombre de ces complices appartiennent au FPLFP. Auquel appartient Salah Hamouri dont certains font un héros en France.

Quand il fut arrêté, Amjad Mohammed Fawzi Awad, âgé de 19 ans, déclara : « je suis fier de ce que j’ai fait et je ne regrette rien ». Fier d’avoir tué des Juifs, fier d’avoir égorgé un bébé de 3 mois et tué des enfants de 11 et 4 ans. Fier ? Qu’est-ce que cela indique de la société palestinienne ? D’autant qu’aujourd’hui les autorités palestiniennes les considèrent comme des héros et le disent publiquement.

Il y a eu bien d’autres enfants juifs tués délibérément par des Palestiniens. En 1968 une bombe avait été déclenchée au passage d’un bus scolaire dans le Néguev, tuant 2 enfants, en blessant 28. En 1970 un bus scolaire était touché par une roquette. Neuf enfants ont été tués, 19 blessés.
Dans une école de Maalot en 1974 les enfants ont été pris en otage et terrorisés.Puis 20 d’entre eux ont été tués et près de 70 blessés. En 1998 puis en 2.000, dans le Goush Katif, dans la Bande de Gaza, évacuée par Israël , des bus scolaires ont été visés. Il n’y a pas eu de morts mais des enfants grièvement blessés. En septembre 2001 un attentat visant une école de Jérusalem est déjoué. Le même mois des terroristes commettent un attentat dans une pizzeria du centre de Jérusalem parce qu’ils savent qu’elle est fréquentée par des familles avec des enfants. Sept enfant sont tués, cinq sont blessés.

Il y a eu aussi en 2001 cet adolescent de 16 ans, Ofir Nahum, attiré dans un piège par une Palestinienne se faisant passer pour une jeune Juive en quête d’amour sur Internet. Il fut assassiné froidement et abominablement sur une route non loin de Jérusalem, dans les Territoires gérés par les Palestiniens...Il y a eu la petite Shalhevet Pass, ce bébé de 9 mois si souriant, tuée par un sniper palestinien dans les bars de son père dans un faubourg de Hébron en mai 2001. Le même mois, Yossi Ish-Ran, 14 ans, et Kobi Mandell, 14 aussi,ont été enlevés et retrouvés lapidés à mort dans des grottes non loin de leur village de Tekoa, près de Jérusalem. En juin de la même année, Yehuda Shoham, âgé de 5 mois est mort lapidé. En novembre 2002, dans le Kibbutz Metzer, près d’une Ligne Verte qui n’était pas encore sécurisée, Matan, 5, ans et Noam, 4 ans ont été tués avec leur mère. Il y a eu Danielle Shefi, 5 ans, qui se cacha sous un lit quand elle entendit les terroristes palestiniens qui étaient entrés dans sa maison. Ils la traînèrent hors de sa cachette et l’exécutèrent...on était en avril 2002.

Et la liste continue...S’ajoutent les enfants tués dans des attentats aveugles touchant aussi des adultes. Avec, là encore, des parents impuissants. Et des armes différentes : bombes, tirs, corps à corps de l’arme blanche....
Et les assassins sont devenus de piètres « héros », des modèles à suivre pour les barbares de ce monde...Mais il n’y a eu aucun Juste palestinien à ce jour....

Les larmes de crocodile d’une coupable Autorité palestinienne antisémite

Avec une hypocrisie consommée l’Autorité palestinienne a pleuré des larmes de crocodile sur ces enfants juifs de Toulouse et d’Itamar ou d’ailleurs. Autorité palestinienne qui incite systématiquement à la haine des Juifs. Un exemple récent, pris parmi bien d’autres, étant le Mufti de l’Autorité palestinienne, Muhammad Hussein, qui lors d’une fête célébrant l’anniversaire de la création du Fatah le 9 janvier 2012 l, citait un Hadith – propos attribué au Prophète - souvent invoqué par les autorités palestiniennes :
« L’Heure de la Résurrection ne sonnera pas avant que tu ne combattes les Juifs.
Le Juif se cachera derrière les pierres ou les arbres.
Et les pierres ou les arbres crieront :
Oh, Musulman, serviteur d’Allah, il y a un Juif derrière moi, viens le tuer ».

Un maître de cérémonie l’avait présenté en vociférant : « Notre guerre avec les descendants des singes et des porcs [ les Juifs ] est une guerre de religion et de foi ».
http://www.youtube.com/watch?featur...

L’Autorité palestinienne admire Hitler, nie la Shoah quand elle ne l’encense pas et va même jusqu’à accuser les Juifs soit de l’avoir organisée pour des gains financiers ou pour éliminer les handicapés ou encore de l’avoir méritée. Mais oui...D’autres fois elle accuse Israël de se conduire avec les Palestiniens somme des nazis...Bouclant ainsi une boucle...http://palwatch.org/main.aspx?fi=652



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