Boker Tov amis auditeurs de Radio J, l’interception du navire Victoria à plus de 380 km de la côte israélienne a permis de saisir une quantité impressionnante d’armes. Selon des sources militaires, ces armes ont été livrées par les deux bateaux iraniens qui ont traversé le canal de Suez pour se rendre au port syrien de Lattaquié, il y a quelques semaines avec l’accord de l’armée égyptienne.

Le Victoria, naviguant sous pavillon libérien, pour une société française avec un équipage roumain, est parti de Mersin, un petit port au sud de la Turquie, en direction d’El Arich dans le Sinaï, avec comme destination finale Alexandrie. Les deux destroyers iraniens, Alvand et Hara’g ont déchargé leur cargaison de missiles et de roquettes le 23 février.

Pourtant les autorités égyptiennes, interrogé par les Etats-Unis, ont prétendu avoir contrôlé les navires et n’y avoir trouvé aucune cargaison d’armes. Ils sont vraiment très observateurs ces soldats égyptiens pour n’avoir pas remarqué que sur les 39 containers, 4 d’entre eux étaient bourrés d’armes destinées aux terroristes du Hamas.

Parmi les armes saisies par le commando marin de Tsahal, des missiles de 60 et de 120mm avec une portée pouvant atteindre 35 km, soit largement de quoi atteindre la ville d’Ashdod ou Yavne, mais le plus surprenant est la découverte de missiles terre-mer d’origine chinoise portant les codes de l’armée iranienne et accompagnées d’un manuel d’instruction en langue persane.

Ces missiles auraient pu atteindre les navires de la marine israélienne qui garde les côtes, mais également les plateformes de forage de gaz en mer Méditerranée.

L’opération du commando de Tsahal, minutieusement préparée, a été réalisée sans aucune difficulté. Afin de ne pas éveiller les soupçons de Téhéran, le gouvernement israélien avait réaffirmé son entière confiance dans l’armée égyptienne. Le ministre de la Défense avait même déclaré qu’il avait été rassuré par les services de sécurité égyptiens.

Cette affaire ne fait que confirmer la thèse d’une véritable coordination opérationnelle entre Téhéran, Ankara, Damas, le Hamas et le Hezbollah, dont le premier objectif est l’expédition d’armes iraniennes en Méditerranée, auquel l’Europe serait bien avisée de ne pas rester indifférente.

D’autant que du même petit port de Mersin, plusieurs bateaux chargés d’armes ont appareillé en direction de Benghazi. Pendant que les Etats-Unis et l’Europe se perdent en palabres interminables sur l’espace aérien libyen, l’armée syrienne envoie à Khadafi des armes par voie maritime et les généraux libyens viennent à Damas pour passer leurs commandes. Il est vrai que maintenant, la France a un nouveau ministre des affaires étrangères très expérimenté. On voit la différence ! Expérimenté en quoi, au fait ?

En ce Yod Alef Beadar 5771, je terminerai en vous disant à tous Tel Hai