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Benyamin Netanyahou avertit : la menace iranienne toujours d’actualité
Hélène Keller-Lind
Article mis en ligne le 16 février 2014

Le 16 février 2014 en ouverture de la réunion hebdomadaire du Cabinet ministériel israélien le Premier ministre évoquait l’Iran à la veille de la reprises des négociations entre le régime des mollahs et le Groupe des 5 + 1. Il remettait à nouveau en question la sagesse de nouvelles concessions envers un régime se caractérisant par « une politique agressive à l’intérieur et l’extérieur ». Et demandait à nouveau le démantèlement pur et simple de la capacité nucléaire iranienne. On sait, par ailleurs, que, faisant allusion à la visite du Medef de début février, Barack Obama vient de condamner très fermement toute entreprise qui relancerait ses activités commerciales au mépris des sanctions toujours en vigueur et mettait également l’Iran en garde....

Un Iran toujours aussi agressif à l’intérieur comme à l’extérieur...

Le 16 février, en début de réunion du Cabinet ministériel, à la veille de la reprises des négociations entre les 5 membres permanents du Conseil de Sécurité +l’Allemagne, Benyamin Netanyahou, qui a qualifié l’accord conclu avec la République islamique « d’erreur historique » et s’est déjà très largement exprimé sur la question iranienne et ses dangers bien réels l’évoquait à nouveau en ces termes :

"Les négociations des grandes puissances avec l’Iran vont reprendre cette semaine. Jusqu’à présent, il faut le dire, c’est l’Iran qui a profité sans donner quelque chose de significatif en échange. Il a obtenu un assouplissement majeur des sanctions et l’économie iranienne y répond déjà en conséquence. L’Iran poursuit également sa politique agressive à la fois en Iran et à l’extérieur de l’Iran. A l’intérieur de l’Iran, il exécute des personnes innocentes. A l’extérieur, l’Iran soutient les massacres perpétrés par le régime syrien qui continuent et qu’il serait incapable de commettre sans lui, sans son soutien.
L’Iran continue aussi à armer des organisations terroristes, avec des armes mortelles avancées et, bien sûr, il continue d’appeler à la destruction de l’État d’Israël.
En même temps, l’Iran poursuit sa recherche et son développement avancé de centrifugeuses. ’Iran n’est pas prêt à concéder une seule centrifugeuse.
La politique d’Israël est claire et active à deux niveaux : d’abord, exposer la politique agressive immuable de l’Iran. Deuxièmement, exiger le démantèlement de la capacité d’enrichissement de l’Iran. L’Iran n’a pas besoin de centrifugeuses pour une énergie nucléaire à des fins civiles . . .

Ces négociations, impulsées par les États-Unis, on le sait, inquiètent Israël, constamment menacé par le régime des mollahs, et alors même que l’Iran n’hésite pas à menacer Washington quasi quotidiennement...

Les hommes d’affaires, français notamment, et l’Iran mis en garde par Barack Obama

La France, qui s’était montrée réticente dans un premier temps a néanmoins adhéré aux décisions prises à Genève et le Medef emmenait début février une importante délégation d’hommes d’affaires à Téhéran, à la recherche de contrats....

Or, en recevant François Hollande à la Maison Blanche Barack Obama avertissait tous ceux qui seraient enclins à oublier que toutes les sanctions n’ont pas été levées et que les négociations avec la République islamique ne sont pas terminées...Il déclarait lors d’une conférence de presse commune :
« Au cours des discussions avec le président Hollande, il [est apparu] qu’il pense la même chose que moi, ce le font tous les membres du G 5 +1. A savoir que les entreprises peuvent explorer les possibilités de se placer le plus tôt possible au cas où il y aura un véritable accord, mais je peux vous dire qu’elles le font actuellement à leurs risques et périls parce que nous allons leur tomber dessus à bras raccourcis à propos des sanctions que nous contrôlons et qui doivent être appliquées pleinement dans le cadre du Groupe des 5 + 1 pendant cette période intermédiaire. Nous ne voulons pas de nouvelles sanctions, car celles que nous avons mises en place sont déjà contraignantes pour l’Iran et l’ont amené à la table des négociations, mais nous voulons aussi envoyer un message aux Iraniens, à savoir que s’ils ne résolvent pas la question plus large de leur programme nucléaire, il y aura des conséquences et aussi que le régime des sanctions, non seulement restera en place, mais sera probablement resserré au cas où ces pourparlers échoueraient ».



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