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Seule bonne nouvelle dans le drame que subit le Liban, après Gaza : l’Occident ose enfin nommer les agresseurs. Ils s’appellent Hezbollah et Hamas, et ces organisations nazislamistes ont mis Israël en état de légitime défense. Même le G 8 a admis que les « forces extrémistes » étaient à l’origine des violences. Néanmoins, les dirigeants des grandes puissances n’ont pas osé démasquer l’Iran et la Syrie. Piètre délicatesse

Le Congrès américain soutient massivement la position de l’administration Bush dans le conflit au Proche-Orient, prenant le parti d’Israël et condamnant l’attitude de la Syrie et de l’Iran, accusés de soutenir le Hezbollah et le Hamas.

Cet après-midi, une amie m’a appelée pour une manif, 18H devant la Maison Carrée. Une manifestation pour la PAIX .
« La Communauté libanaise, la Communauté juive, ensemble pour la PAIX »
Je ne suis ni libanaise, ni israélienne, ni juive, mais j’ y suis allée en courant, c’est trop beau la PAIX !

Grand voyageur, l’essayiste français Guy Sorman poursuit sa chronique de la mondialisation.

Israël tente d’éliminer Nassarala
Tous les quotidiens : Suite à des informations précises fournies par les services de renseignements israéliens, les avions de chasse de Tzahal ont déversé hier soir plus de 20 tonnes de bombes sur le bunker qui abriterait Hassan Nassarala et la direction du Hizbollah. Certaines de ces bombes ultra sophistiquées sont capables de perforer les couches de béton du bunker situé dans le quartier de Bourj el Barajneh au cœur de Beyrouth. Le Haaretz révèle que c’est le cabinet restreint pour la Sécurité nationale qui a donné son feu vert à l’armée de l’air lancer cette opération.
_ Yediot Aharonot : tous les pilotes qui ont participé à ces raids ont affirmé avoir touché le bunker . Cependant, au sein des forces israéliennes, on estime qu’il est possible que Nassarala ne soit pas dans ce bunker et qu’il ait réussi à s’enfuir avant l’attaque aérienne israélienne.

Il ne se passe pas de jours que Fouad Siniora ne donne sa version des événements, certes tragiques, que connaît son pays, mais version, qui ne correspond pas à la réalité.

Le déclenchement de la sixième guerre israélo-arabe (après celles de 1948, 1956, 1967, 1973 et 1982) donne lieu à des prises de parti émotionnelles qui dégagent davantage de chaleur que de lumière. Nous voudrions ici donner une série d’analyses, toutes à l’exception de deux d’entre elles, provenant de sources écrites et connues, afin de favoriser un jugement qui restera libre, mais informé.

Contrairement à ce qui s’était passé en 1982, ce n’est pas Israël qui veut entrer au Liban, c’est le Hezbollah qui veut l’y contraindre.
Le 20 juillet, à 14h. Shimon Perez déclare : Si nous atteignons la conclusion qu’une opération terrestre est nécessaire, nous le ferons"

À de nombreuses reprises dans le passé, le mouvement israélien pour la paix a critiqué les opérations militaires israéliennes. Pas cette fois. Cette fois, la bataille ne relève pas de l’expansion d’Israël et de la colonisation. Aucun territoire libanais n’est occupé par Israël. Il n’existe aucun contentieux territorial bilatéral.

Navré de vous perturber !
Je comprends qu’en ce moment, nous autres, Israéliens, vous irritons.
Il s’avère, en effet, que vous êtes vraiment contrariés, fâchés, voire indignés.
En fait, vous êtes souvent fâchés contre nous.

Selon de nombreux témoignages concordants, les mêmes bombardements, qui sont qualifiés par nos agences de presse occidentales de « massifs » sont, à la même heure, appelés « sporadiques » par les habitants de Beyrouth. Ces bombardements sporadiques de l’aviation israélienne ont touché, dans la journée de lundi et cette nuit, des zones chrétiennes, en particulier le port de Beyrouth, Kfarchima dans la banlieue est de la capitale, et la ville côtière de Jbeil. Ils ont eu pour cible commune des camions chargés d’armes que le Hezbollah cherche à évacuer de la banlieue sud en direction du Nord et de la Bekaa.

Le Premier ministre israélien Ehud Olmert s’est rendu mardi dernier (18 juillet) à Haïfa, ville durement touchée par les tirs de roquettes. Il y a rencontré les chefs de 60 conseils régionaux (en Israël, ces conseils rassemblent un certain nombre de localités rurales proches géographiquement) dont les communes vivent sous les tirs constants des roquettes du Hezbollah depuis maintenant plus d’une semaine.

Aujourd’hui, nous, Chefs d’État et de Gouvernement du G8, exprimons notre préoccupation croissante concernant la situation au Proche-Orient, en particulier le nombre grandissant de victimes civiles de tous les côtés et les dommages infligés aux infrastructures. Nous sommes unis dans notre détermination à poursuivre nos efforts pour rétablir la paix. Nous apportons tout notre soutien à la mission du Secrétaire général des Nations Unies actuellement dans la région.

"Un mot qui revient bizarrement dans les commentaires, en Europe, de la riposte israélienne à la déclaration de guerre du Hezbollah ? : le mot « ?disproportion ? ».
Je ne suis, certes, pas grand expert en affaires militaires. Et je pense évidemment, moi aussi, que chacune de ces victimes civiles que l’on appelle pudiquement, chez les stratèges, « ?dommage collatéral ? » est une tragédie.

Nasrallah a appelé la « oumma » (le nation) des fidèles (musulmans) à saisir cette opportunité historique pour s’unir autour de l’islam contre les impies (l’Occident) dont l’entité sioniste n’est qu’un poste avancé

C’est une crise et une opportunité. Tandis que, de toutes parts, on se tord les mains de désespoir à propos de l’escalade, apparemment sans fin, du combat entre Israël et le Hezbollah, chacun se demande : Comment cela se terminera-t-il ?

Haaretz : « Nous avons encore besoin de 2 semaines pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés ». Selon un haut responsable de la Défense, l’objectif de l’armée n’est pas de briser le Hizbollah mais de l’affaiblir : « Il est impossible de détruire un mouvement populaire et religieux ».
Maariv : Nassarala tente d’impliquer l’Iran et la Syrie dans le conflit afin de briser son isolement. L’armée de l’air israélienne a bombardé et détruit un convoi d’armes qui provenait de Syrie et qui faisait route vers le centre du Liban.
Yediot Aharonot : Israël a lancé un avertissement ferme à Bashar Assad, suite au passage en territoire libanais de camions provenant de Syrie et transportant des roquettes de 220 mm(capables de frapper en profondeur dans le territoire israélien). Selon des services de renseignements occidentaux, l’ambassade d’Iran à Damas aurait coordonné cette fourniture d’armes.

Selon Le Figaro du 19 juillet, « le Saint-siège est favorable à un dialogue avec le Hezbollah, comme avec le Hamas ». Et le reste de l’article reflète, une fois de plus, une position, dans l’ensemble, hostile à Israël.

Les porte-parole israéliens parlent seulement de petites traversées terrestres dans le sud et d’opérations aériennes contre plusieurs camions transportant du matériel de guerre venant de Syrie.