Le fait qu’un membre du nouveau gouvernement jordanien au pouvoir depuis une semaine rejoigne une manifestation pour réclamer la libération du soldat qui tua froidement sept fillettes israéliennes en 1977 est significatif. Israë l dit son horreur et son dégoà »t
La semaine dernière le roi de Jordanie remplaçait ses ministres, poussé par la peur de ce qui se passait en Tunisie et en Égypte...la manière dont s’est conduit le nouveau ministre de la Justice, Hussein Mjali, montre ce qu’est la nature de ce nouveau gouvernement. En effet, le ministre s’est joint aux manifestants venus réclamer la libération d’Ahmed Daqamseh, un caporal qui avait abattu sept fillettes israéliennes qui effectuaient une sortie scolaire près de la frontière jordanienne.
C’était le 13 mars 1997. Une école de Beit Shemseh été allée visiter cette « Ile de la Paix  », un havre verdoyant à la frontière entre la Jordanie et Israë l, sur les rives du Jourdain. Ahmed Daqamseh ouvrit le feu sur les fillettes, tuant sept d’entre elles et en blessant six autres. Les petites victimes avaient onze ans. Le roi Hussein de Jordanie s’était alors rendu à Beit Shemesh pour présenter ses condoléances et demander le pardon des familles. Un geste qui avait été salué par Israë l. Le caporal avait été présenté comme déséquilibré mais condamné à perpétuité, soit 25 ans de prison.
A l’époque, Benyamin Netanyahou, qui était Premier ministre, avait déjà déclaré : « cela démontre ce que je dis depuis longtemps : que la mentalité de certains éléments qui sanctifient la violence et sont prêts à faire usage de la violence constitue la plus grand menace contre le processus de paix.  »->http://www.mfa.gov.il/MFA/MFAArchiv... Netanyahu on Shooting in Naharayim]
En 2001, la mère de l’assassin, déclarait sur Al Jazeera que la seule chose que son fils regrettait état que son fusil n’ait pas été de meilleure qualité et qu’il n’ait donc pu tuer tous les passagers du bus. http://en.wikipedia.org Un bus scolaire...
Le 14 février 2011 la famille du soldat manifestait devant le ministère de la Justice, rejoint par le nouveau ministre qui a été l’avocat de l’assassin. Israë l a répondu en faisant état de son horreur et de son dégoà »t, ajoutant que le fait que ce soit le ministre de la Justice qui ait pu réclamer la libération de cet assassin rendait cela plus grave encore. Israë l considère que le condamné doit terminer sa peine. Ce qui a été communiqué au chargé d’affaires jordanien en poste à Jérusalem Et l’ambassadeur d’Israë l en Jordanie a adressé ses protestations au plus haut niveau du royaume Erreur ! Référence de lien hypertexte non valide.