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Hélène Keller-Lind D’emblée Israël est diabolisé, traduisant une méconnaissance du dossierCertes, l’invitée de Sonia Mabrouk sur Europe 1 le 21 septembre 2018, Aliza Ben-Noun, a-t-elle pu exprimer sa vérité, la vérité, à savoir qu’Israël veut bien sûr la paix, citant en exemple la paix avec l’Égypte, « mais n’a malheureusement pas de partenaire » ou que « Israël a essayé longtemps, longtemps de négocier avec Mahmoud Abbas », celui-ci ne voulant « malheureusement pas faire la paix ». Sonia Mabrouk rétorquant que « s’il n’obtient rien, il est forcément démonétisé dans son propre camp...délégitimé… ». La journaliste diabolise ainsi Israël avec une affirmation qui est fausse à deux titres : d’une part Israël a donné des gages à Mahmoud Abbas, comme la libération de prisonniers, en dépit des risques sécuritaires qu’ils pouvaient poser, avant d’y mettre un terme en voyant que ces gestes étaient vains, que Mahmoud Abbas refusait de s’asseoir à la table des négociations, d’ouvrir un dialogue direct où que ce soit, et que les prisonniers relâchés petit à petit, à sa demande, étaient accueillis par l’Autorité palestinienne en héros et modèles à suivre. Faire taire, couvrir la voix de l’invitée pour ne pas laisser donner une information capitale concernant la promotion du terrorisme par Abbas et l’Autorité palestinienneDe plus, Sonia Mabrouk intervient vigoureusement - 2 :00- lorsque l’ambassadrice, pour illustrer le fait qu’Abbas n’est pas un partenaire pour la paix, veut rappeler que « cinq heures après » l’assassinat d’Ari Fuld, à la veille de Kippour, le dirigeant palestinien s’était empressé de verser 12.000 shekels – plus de 3.800 Euros, une fortune pour la plupart Palestiniens – comme avance à la famille du meurtrier. La journaliste couvre alors sa voix dans un échange qui devient presque inaudible en mentionnant les « 180 morts de Gaza », ce qui n’a strictement rien à voir avec le système mis en place par l’Autorité palestinienne de versement de primes aux terroristes et/ou à leur famille, proportionnels à la gravité de leur forfait. Une incitation majeure au terrorisme. Le cliché de l’icône palestinienneAliza Bin-Noun tint bon et termina son propos, coupée aussitôt par Sonia Mabrouk qui, allant dans le sens de la doxa journalistique actuelle qui encense et désinforme sur le sujet, ce que nous avons évoqué ici, changea de sujet en évoquant « la jeune Ahed Tamimi qui a fait 8 mois de prison pour avoir giflé deux soldats israéliens », condamnation qui, présentée ainis semble disproportionnée, et la décrit en utilisant ce cliché : une « icône de la cause palestinienne ». Or, on sait que cette jeune fille, manipulées par un clan aux penchants terroriste avérés, n’en était pas à ses premières violences mais, surtout, avait prôné les attaques terroristes dans la foulée de son geste, coachée et filmée par sa mère abusive . Conseil de Sonia Mabrouk « cessez cette colonisation ! » Sonia Mabrouk se fait alors porte-parole de la vision du gouvernement français sue le conflit israélo-palestinien : « cessez la colonisation ! » On ne sait pas jusqu’où, selon elle, mais elle inclut Jérusalem-Est. Le président Macron, fustigeait, en effet, cette « colonisation » dans son communiqué à l’issue de la visite de Mahmoud Abbas ce même jour à l’Élysée. Abondant dans le sens du dictateur Abbas, sur le déclin, il se prononçait aussi contre l’arrêt des subventions américaines à l’UNRWA, qui aide les descendants des réfugiés palestiniens, exemple unique dans les aides aux réfugiés des Nations unies. UNRWA qui, pourtant, trop souvent, incite ses administrés à vivre dans l’illusion d’un retour impossible sur des terres quittées par leurs ancêtres il y a des décennies, quand cet organisme n’incite pas directement au terrorisme dans ses écoles…. Antisémitisme et antisionisme liés, selon le Président de la République. Cela fait débat dit la journalisteL’occasion pour l’ambassadrice de se féliciter de l’action du gouvernement Macron contre l’antisémitisme. Toutefois, lorsqu’elle cite ce dernier qui estimait qu’antisémitisme et antisionisme sont liés, Sonia Mabrouk n’est apparemment pas d’accord et répond « même si cette phrase a provoqué beaucoup de débats ». Mais le temps pressant, ce débat ne sera pas ouvert et elle terminera en évoquant un sujet consensuel, un hommage à Marceline Loridan-Ivens, écrivain, cinéaste, amie de Simone Veil et, comme elle, survivante de la Shoah, qui vient de disparaitre. On s’étonne de la prestation décevante de cette journaliste réputée qui avait déclaré et condamné il y a un an le fait que « le prisme médiatique est souvent réducteur » ou que « les lecteurs sont las qu’on leur fasse la leçon », prônant, avec justesse, un journalisme qui « décrive ce que l’on voit, ce que l’on découvre » Retourner à l'article Adoptant la doxa journalistique en vigueur, Sonia Mabrouk, interviewe l’ambassadrice d’Israël alors qu’Abbas est reçu à l’Élysée |
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