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Un désastre diplomatique en préparation Par Ann Bayefsky - Adaptation française de Simon Pilczer, volontaire de l’IHC La catasptrophe est née dans le cerveau du Secrétaire Général Kofi Annan, qui a efficacement transformé les Nations Unies en aile politique du Hezbollah. Rice et le sous-secrétaire d’Etat aux affaires politiques Nicholas Burns travaillent furieusement à satisfaire l’agenda dicté par Annan, et non par les intérêts de Etats Unis. Comment les Nations Unies sont-elles devenues le forum de production de la paix entre Israël et ses voisins, qui ont rejeté l’existence de l’Etat juif depuis six décennies ? Au cours des trois dernières semaines, les acteurs d’une hydre à têtes multiples de l’ONU se sont lévés pour vaincre Israël sur le champ de bataille politique dans un mépris sans précédent du principe central de la Charte des Nations Unies : le droit à l’auto-défense. Les résolutions existantes du Conseil de Sécurité ont requis depuis des années « que le gouvernement du Liban étende et exerce pleinement son autorité unique et effective à travers le Sud, [et] assure un environnement calme à travers la zone, y compris le long de la Ligne Bleue, et exerce un contrôle sur l’utilisation de la force sur et à partir de son territoire. »La combinaison d’une agression iranienne, d’un soutien syrien, et d’une impuissance et d’une nuisance libanaises, ont empêché activement l’exécution des résolutions existantes". Mais comment l’ONU a-t-il répondu à l’agression contre l’Etat d’Israël, membre de l’ONU, qui a été lancée à partir du territoire libanais, et se poursuit jusqu’à présent ? En accusant Israël de meurtre, de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité, d’attaque délibérée contre des enfants, et de racisme. Les acteurs de l’ONU ont même nié que le Hezbollah soit une organisation terroriste, et l’ont apparenté à des mouvements de résistance antinazie. Au cours des trois dernières semaines, nous avons entendu : Le Secrétaire Général Kofi Annan : Israël est apparemment coupable du meurtre de soldats de l’ONU. Les soldats de la a force intérimaire de l’ONU (la FINUL) ont été tués par Israël, après qu’il ait répliqué aux attaques du Hezbollah sur des civils israéliens. L’un des soldats avait indiqué seulement quelques jours avant de mourir que les actions à proximité du Hezbollah signifiaient que la réponse d’Israël « n’avait pas été un ciblage délibéré, mais était plutôt dûe à des nécessités tactiques ». Pourtant, sans la moindre enquête, Annan l’a qualifiée immédiatemment de « visée apparemment délibérée » - accusation qu’il doit encore rétracter. Israël a commis de graves atteintes à « la loi humanitaire internationale » et a « provoqué, et provoque, la mort et la souffrance sur une échelle globale inacceptable ». Le Secrétaire Général adjoint Marc Malloch Brown : Jan Egeland, sous -secrétaire général, et haut commissaire pour les Affaires humanitaires et coordinateur des secours d’urgence : Louise Arbour, Haut commissaire de l’ONU aux droits de l’homme : Mme Radhika Coomaraswamy, représentant spéciale à l’ONU du secrétaire Général pour les enfants dans un conflit armé : Ann Veneman, directeur exécutif de l’UNICEF : Agha Shahi, membre pakistanais du comité de l’ONU pour l’élimination de la discrimination raciale : Jose Francisco Calitzay, membre guatémaltèque du comité de l’ONU pour l’élimination de la discrimination raciale : Mahmoud Aboul-Nasr, membre égyptien du comité de l’ONU pour l’élimination de la discrimination raciale : En bref, les Nations Unies - qui jusqu’à ce jour ne peuvent pas définir le terrorisme - ne sont pas venues au secours d’un membre de l’ONU sous le feu de l’une des principales organisations terroristes dans le monde. Elles sont venues au secours des terroristes en tentant d’empêcher l’Etat membre d’exercer son droit de répliquer. Les conventions de Genève déclarent clairement qu’il est interdit aux combattants d’utiliser les civils comme boucliers humains, mais que s’ils le font, la présence de civils ne confèrepas l’immunité de cette zone à des opérations militaires. Des soldats et des civils israéliens paient de leur vie chaque jour les conséquences des efforts d’Israël d’éviter des actions disproportionnées - exercice gigantesque de retenue de façon a réduire le nombre des victimes libanaises. Mais face à la propension évidente de l’ONU pour subvertir le bien-être d’Israël et les intérêts de la politique étrangère américiane, vers qui la Secrétaire s’est-elle tournée pour sauver la partie ? Les Nations Unies ! Le résultat a été aussi prévisible qu’il a été désastreux. L’assaut verbal de l’ONU contre Israël est associé à un agenda politique en trois temps. Les Nations Unies cherchent à : (1) - Protéger le Hezbollah de nouvelles attaques par Israël ; (2) Produire une victoire politique pour le Hezbollah en leur conférant le prix territorial des fermes de Shebaa ; et (3) Augmenter la présence de l’ONU, sa surveillance, et son contrôle du conflit israélo-arabe. Chaque élément de cet agenda est satisfait dans la résolution actuelle et fait partie de l’intention déclarée de la seconde résolution à suivre. La résolution appelle à une « pleine cessation des hostilités » et « à la cessation immédiate par Israël de toutes les opérations militaires offensives ». De quelles opérations militaires offensives s’agit-il ? Israël a-t-il été engagé dans une seule opération militaire offensive, et non pas défensive par nature ? Seulement selon l’aile armée de Annan, le hezbollah. La résolution réintroduit la notion que Israël occupe le territoire libanais, appelant à une action pour « les zones où la frontière est disputée ou incertaine, y compris dans la zone des fermes du Shebaa ». Elle contredit complètement la détermination finale même du Secrétaire Général du 20 janvier 2005, statuant que les fermes de Shebaa ne sont pas libanaises : « La position sans cesse réaffirmée du gouvernement du Liban sur la Ligne Bleue n’est pas valide sur la zone des fermes de Shebaa ; elle n’est pas compatible avec les résolutions du Conseil de Sécurité. Le Conseil a reconnu la Ligne Bleue comme valide pour confirmer le retrait d’Israël en application de la résolution 425 (1978) ». Le projet de résolution de la crise actuelle déclare que le Conseil de Sécurité « exprime son intention... d’autoriser une prochaine résolution sous le chapitre VII de la Charte pour le déploiement d’une force internationale mandatée pour... contribuer à l’exécution d’un cessez-le -feu permanent et d’une solution à long terme ». Elle appelle à une implication renouvelée de la FINUL, les troupes de l’ONU qui se sont tenues là et ont observé le Hezbollah réarmer et planifier son assaut mortel sur un Etat membre de l’ONU au cours des six dernières années. Une telle force internationale doit être autorisée pour la toute première résolution sous le chapitre VII - une résolution coercitive légalement, qui peut être appliquée sous peine de sanctions de l’usage de la force - dans l’histoire du conflit israélo-arabe. En d’autres termes, la Secrétaire Rice a approuvé une force autorisée et contrôlée par l’ONU qui a son ensemble de vues sur Israël aussi, associée à une déclaration sur le caractère « offensif » des opérations où Israël s’est engagé. Ce même ONU qui accuse Israël de meurtres et de violations haineuses de la loi internationale, est maintenant chargé de juger de la bonne observance avec un instrument de coercition légal ayant pour objet de définir les termes et les conditions de l’auto-défense d’Israël. De plus, le projet de résolution Echoue à appeler dans sa section opérationnelle à la libération immédiate des soldats israéliens kidnappés ; Il demeurera seulement un résultat certain d’une telle négociation - l’augmentation du pouvoir de terroristes dont la cible ultîme sont les Etats Unis et toutes les valeurs démocratiques. La croyance de la Secrétaire Rice qu’il y a une sérieuse convergence entre l’agenda des Nations Unies et les besoins de la politique américaine à l’ère du terrorisme est une profonde erreur de jugement pour laquelle les sociétés démocratiques seront partout obligées de payer un lourd tribut.
Elle est aussi rédacteur de www.EyeontheUN.org <http://www.eyeontheun.org/> . organe de surveillance critique de l’ONU elle a donné déjà des articles sur l’antisémitisme véhiculé par l’ONU au JCPA. http://article.nationalreview.com/?q=ODQyMGNlYWM5NzIzZGFhOTNlZDAxMmM2YTRkOWRjYzE= Il arrive que des guerres se gagnent sur le champ de bataille... et se perdent sur la table de négociation. Est-ce le sort réservé aux Israéliens, (et aux Américains) après ce qui est déjà une amère victoire - tant de victimes et de destructions, et une image internationale ternie pour Israël ? Ann Bayefsky, rédacteur d’un site de surveillance de l’ONU nous met en garde : l’ONU n’est pas cet instrument de pacification entre les peuples et les nations que pourtant sa Charte de 1947 lui impose. L’ONU est aujourd’hui aussi impuissante et corrompue que l’était la Société des Nations (SDN) avant la seconde guerre mondiale. Mais son pouvoir de nuisance est démultilpié. Israël ne doit pas se laisser voler sa victoire sur le Hezbollah, et le gouvernement irresponsable du Liban. Abba Eban, ancien ministre des Affaires Etrangères d’Israël, s’étonnait après juin 1967, du paradoxe qui voulait que ce soit le vainqueur qui court après un traité de paix, alors que les vaincus ne voulaient rien entendre. Ehud Olmert souhaite qu’Israël se retire le plus tôt possible du Sud Liban ; bien sûr, l’enlisement et les reproches d’une occupation sont un risque important. Les dirigeants arabes sont trop habiles en diplomatie : ils déclenchent des guerres dont Israêl ne veut pas mais ne peut jamais se permettre de perdre ; Ils pleurent après entre eux (Siniora en est un exemple flagrant) ; ils nous font payer leurs erreurs en augmentant le prix du pétrole, se mettant ainsi les nations dépourvues - et lâches - de leur côté ; ils recommencent périodiquement leur petit jeu. Avec cet argent mal acquis, ils ali...mentent la construction de mosquées à travers le monde, parrainent des organisations terroristes, et font trembler le monde civilisé sur ses bases. Il est temps de dire : Assez ! Israël - et les Etats Unis (plus la Grande Bretagne, l’Australie, et quelques autres) - sont bien placés pour élever cette digue. Simon Pilczer Retourner à l'article Un désastre diplomatique en préparation |
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