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Un court texte à propos de ma fille Dana Par Natan Galkowicz © Metula News Agency Introduction du rédacteur en chef
Dans son analyse stratégique intitulée La guerre à tout prix, Jean Tsadik avait commis quelques imprécisions dans sa description de lexemple de la jeune Dana Galkowicz, tuée le 14 juillet de cette année par les terroristes palestiniens de Gaza. Ce meurtre était survenu lors de lun de leurs bombardements à laveugle, dirigé contre lune des localités israéliennes situées à la lisière de la bande de Gaza. Un bombardement inspiré par la lecture que font ces terroristes islamiques de leurs textes sacrés et qui nont pour objectif que de faire couler le sang des non musulmans, sans même chercher à affaiblir lappareil militaire de leur adversaire, à détruire ses infrastructures, ni même à choisir des personnes spécifiques à éliminer.
Tuer pour tuer. Tuer pour que la Djihad ne séteigne pas et pour faire durer la guerre en vue de lislamisation du monde. Tuer au moyen de ces Qassam et de ces mortiers que le Hamas, le Djihad Islamique Palestinien et les éléments armés du Fatah tirent journellement sur Israël, se moquant bien du fait que nous avons abandonné leur territoire méridional jusquau dernier centimètre et que les Palestiniens y gèrent depuis tous les aspects de leur vie publique, y compris leur frontière avec lEgypte.
Dana était une jeune femme qui, à linstar des martyrs des tours jumelles de New York, de la gare de Madrid et des usagers du métro de Londres, est morte sans avoir pu comprendre pourquoi. Victime, comme ces milliers dautres personnes, de la folie génocidaire qui a pris une partie du monde musulman et qui se nourrit du sang des Dhimmis afin dempêcher que ne soient consacrées les frontières entre les civilisations et, partant, que les autres hommes qui peuplent cette planète ne puissent vivre leurs différences à leur guise.
Suite à la publication de larticle de Tsadik, le père de Dana, Natan Galkowicz, avait écrit à la rédaction afin de rectifier les inexactitudes qui concernaient sa fille. Son intervention ma donné à penser que les victimes ne sont, en définitive, que des noms et des nombres, qui apparaissent furtivement dans le quotidien de nos media, avant que daller senfouir dans notre inconscient collectif, pour ne jamais reparaître.
Du visage de ces victimes, de leurs aspirations, de leur parcours interrompu par la frénésie meurtrière des terroristes, on na finalement peu ou pas de trace. Aussi avais-je lintention de recueillir auprès de Natan des informations sur sa fille, afin décrire un article avec lui, pour témoigner de lune de ces vies, au moins, que les islamistes ont volées. Je voulais montrer que les victimes de ces meurtres ne sont pas des statistiques mais des êtres humains, dont la perte plonge des familles entières dans une douleur insupportable, gravant à jamais le manque dune personne chère, au plus profond de leur pensée meurtrie.
Puis jai reçu de Natan un texte, comme nous en étions convenus. Et jai immédiatement compris que je navais rien à y changer ; que dans ce témoignage de peine et damour à létat brut, toute insertion étrangère eut été déplacée. Je vous livre donc le texte de Natan Galkowicz tel que je lai reçu, dans sa pudeur exceptionnelle et son absence totale de violence qui font mon admiration et mon émotion.
Un court texte à propos de ma fille Dana Par Natan Galkowicz © Metula News Agency
Dana était une fille déconcertante à la tête rousse, de vingt-deux ans seulement, mais entourée dune multitude de gens qui laimaient. Elle en était à sa première année détudes en communication au Collège Sapir dans le Kibboutz de Shaar Hanegev (la Porte du Néguev). Toujours première de classe, elle consacrait beaucoup de temps, en tant que volontaire, à lenseignement des enfants.
Elle était la plus jolie des fleurs qui poussaient dans notre jardin. Toujours avec un grand sourire, un sourire doux, et des yeux brillants. Un véritable soleil qui réchauffait nos vies.
Innocente et naïve comme quelquun qui désirait le bonheur de chacun, toujours prête à aider, incapable de blesser qui que ce soit, sinsurgeant contre quiconque, par maladresse, avait écrasé une fourmi.
Dana avait la curiosité de quelquun qui venait de commencer à découvrir le monde, et cependant, déjà la maturité dune meilleure amie et une extraordinaire complice. Et un sourire que vous ne pouvez oublier.
Dana vivait avec Amir Ragolsky, dans larrière-cour des parents dAmir, au Mochav Netiv Haassara. Ils étaient un couple magnifique, qui construisait son petit nid et qui a payé le prix le plus élevé que lon puisse payer pour vivre en Israël.
Elle a été tuée par un mortier, tiré de Gaza, qui la fauchée alors quelle arrivait chez elle, après une longue journée détudes.
Elle a laissé un frère, Orian, de 18 ans, une sur, Sharon, 21 ans, son père, Natan, 53 ans et sa mère, Perla, de 50 ans, et un grand nombre damis en de nombreux lieux tout autour du monde. Elle nous manque beaucoup à tous
Et un sourire que vous ne pouvez oublier Dana Galkowicz 29.06.1983 14.07.2005
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