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Rencontre importante de Benyamin Netanyahu avec le Secrétaire d’Etat américain John Kerry à Rome Hélène Keller-Lind Un échange révélateur au Département d’EtatLors du point de presse du Département d’Etat américain du 22 octobre->http://www.state.gov/r/pa/prs/dpb/2...], un échange entre un journaliste et la porte-parole Mary Harf a donné une idée de ce qui apparaît comme étant une certaine confusion de la part des États-Unis concernant l’Iran. Un journaliste rappelait, en effet, que dans une déclaration faite en début du mois devant le Sénat le sous-Secrétaire d’Etat Sherman affirmait à propos de l’Iran que « la tromperie est inscrite dans l’ADN des dirigeants iraniens ». Une déclaration condamnée bien sûr par l’Iran accusant : « Wendy Sherman ignore tout des conditions de la nation iranienne ». A Washington, lors du point de presse, le journaliste demandait alors à la porte-parole de clarifier cette position. Réponse quelque peu embarassée de l’intéressée qui fait état d’accusations de part et d’autre ces trente dernières années, estimant qu’il vaut mieux oublier pour se mettre au travail. Elle embraie aussitôt sur la rencontre du Groupe des 5 + 1 de Genève de la semaine passée, déclarant : « je pense que la délégation iranienne et la délégation américaine, conduite par le sous-Secrétaire Sherman, ont commencé à se comprendre d’une manière... d’une manière nouvelle...De plus leur rencontre bilatérale, qui a été la première, je crois, depuis 2009, entre les États-Unis et l’Iran, et dont nous espérons qu’elles se poursuivront avec le Groupe des 5+1, aidera, je crois, à mettre de côté ces années de méfiance et marqueront le début d’un dialogue plus direct ». Or, qui dit détente dit suspension possible d’une partie des sanctions prises contre l’Iran. Rouhani a su créer un climat tel, nous disait Le Point le 15 octobre dernier, qu’en « signe de détente supplémentaire, un groupe d’influents sénateurs américains ont annoncé lundi qu’ils étaient prêts à suspendre l’examen d’une nouvelle série de sanctions des États-Unis contre l’Iran si Téhéran acceptait un arrêt immédiat de tout enrichissement d’uranium ». Ce que l’Iran n’a toutefois pas accepté. Netanyahou à John Kerry à Rome : pour l’Iran, ni centrifugeuses, ni enrichissement, ni matières fissiles, ni usine d’eau lourde, ni plutonium, ni installations nucléaires souterrainesC’est dans ce contexte que vient de se dérouler à Rome le 23 octobre une rencontre importante entre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le Secrétaire d’Etat américain John Kerry. Elle aura été l’occasion pour Benyamin Netanyahu de réaffirmer qu’un démantèlement total du programme nucléaire iranien s’impose et que tout allégement des sanctions serait une erreur capitale. Il le faisait en ces termes, s’adressant à John Kerry en tout début de rencontre : « Le problème principal sur le plan de la sécurité auquel nous sommes confrontés, comme vous le dites, est la quête menée par l’Iran pour se doter d’armes nucléaires. L’en empêcher est un objectif que je partage avec vous et le Président Obama, et vous avez dit, avec sagesse, je pense, que l’Iran ne doit pas avoir la capacité de posséder un armement nucléaire, ce qui signifie qu’ils ne devraient pas avoir de centrifugeuses ou d’enrichissement. Ils ne devraient pas avoir d’usine d’eau lourde, de plutonium, qui est utilisé uniquement pour les armes nucléaires. Ils devraient se débarrasser des matières fissiles avancées et ils ne devraient pas avoir d’installations nucléaires souterraines, souterraines pour une seule raison : elles le sont à des fins militaires ». Mieux vaut pas d’accord qu’un mauvais accordFaisant allusion à une prise de position récente du Secrétaire d’Etat, Benyamin Netanyahu déclarait ensuite : « Je pense que vous avez raison. Je pense que pas d’accord vaut mieux qu’un mauvais accord. Je pense qu’un accord partiel qui laisse l’Iran doté de ces capacités est un mauvais accord. Vous avez sagement insisté pour qu’il n’y ait pas d’accord partiel avec la Syrie. Vous aviez raison. Si Assad avait dit, par exemple, : « Je suis prêt à démanteler 90 %, 50 % ou 80% de ma capacité d’armes chimiques », vous auriez refusé à juste titre, et je pense que dans le cas de l’Iran, il est essentiel que tout accord soit à la hauteur des résolutions du Conseil de sécurité exigeant que soit mis fin à l’enrichissement et à la capacité d’enrichissement, que soit mis fin à une capacité de plutonium et d’eau lourde à utiliser pour des matières fissiles pour des armes nucléaires. Reculer sur les sanctions ayant amené l’Iran à des négociations serait une erreur tragique
Je pense que nous sommes très proches et je suis d’accord avec vous pour dire que le but est de l’obtenir pacifiquement, pacifiquement. La meilleure façon de le faire pacifiquement est de maintenir la pression sur l’Iran. C’est ce qui les a amenés à ces nouvelles négociations en premier lieu. Le leadership des États-Unis et du Président ont montré que la question des sanctions, je le pense, a été d’une importance cruciale. Je pense que ce sera une erreur tragique d’arrêter juste avant de parvenir à cet objectif. Et j’ai hâte de discuter de cette question avec vous ».
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