En effet, après le limogeage de leurs ministres, les députés du parti d’extrême-droite l’Union nationale on rallié les rangs de l’opposition. Pour l’heure, le Premier ministre israélien dispose encore d’une courte majorité parlementaire. Ce ne serait plus le cas si le Parti national religieux décidait de quitter le gouvernement. La Convention du parti doit se réunir mercredi pour statuer sur ce sujet, indiquent les journaux.

« Ariel Sharon songerait-il donc à former un cabinet d’union nationale ? », s’interrogent les journaux. Pour le Yédiot, « les Travaillistes brossent déjà leur costumes ». Selon le journal, le principal parti d’opposition a retiré une motion de censure contre le gouvernement et mardi, Ariel Sharon devrait pouvoir compter sur l’abstention du Parti travailliste pour faire passer son plan à la Knesset.

Par ailleurs, 44% des Israéliens sont favorables à la formation d\’un gouvernement d’union nationale qui regrouperait le Likoud, le Shinouï et le parti travailliste de Shimon Peres, tandis que seuls 20% d’entre eux préféreraient une coalition avec le Likoud, le Shinouï et le PNR, selon un sondage de l’institut Dahaf publié par le Yédiot.

Toujours selon ce sondage, 59% des personnes interrogées approuvent la décision du cabinet d’entériner le plan du Premier ministre israélien.

En outre, le sondage fait apparaître que le Likoud dirigé par Ariel Sharon serait crédité de 42 mandats si de nouvelles élections législatives avaient lieu, conte 37 s’il était dirigé par Binyamin Nétanyahou.

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