C’est un scénario qui se répète trop souvent en France. Cela commence par un crime – meurtre ou attentat. Immédiatement, et dans un réflexe quasi-pavlovien, autorités et médias entonnent en chœur que rien, absolument rien ne permet d’envisager une quelconque piste terroriste et d’ailleurs il n’est pas question de faire intervenir le parquet anti-terroriste. Et puis petit à petit cette belle assurance s’effrite. On commence à évoquer une radicalisation « d’origine récente » puis on passe à des détails plus concrets avant de déterminer avec le même aplomb qu’il s’agit bien d’un acte terroriste.
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