Pierre-André Taguieff | huffingtonpost.fr
jeudi 3 octobre 2013, par Desinfos
En 1879, considérant que les « grands événements politiques (...) sont recouverts par des épisodes insignifiants à côté desquels ils paraissent mesquins », Nietzsche disait de la presse, occupée quotidiennement « à crier, à étourdir, à exciter, à effrayer », qu’elle n’était guère que « la fausse alerte permanente qui détourne les oreilles et les sens dans la mauvaise direction (1) ». Aujourd’hui l’on peut dire des médias qu’ils déversent une feinte indignation permanente à propos de la plupart des événements, petits ou grands.
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